DébatsLa Chronique

Automobile rêvée, automobile cauchemardesque

Bouchouareb et Ghoul jurent par tous leurs saints qu’ils ne sont pour rien dans les accidents de la route qu’enregistre l’Algérie chaque jour. Les deux maîtres d’œuvre de la construction automobile et de l’autoroute nient avoir un lien avec ce qui se passe. Le premier a d’ailleurs transmis une note d’hôtel transat où il séjourne sans donner d’adresse fixe, le second affirme avoir des témoins qui l’auraient vu dans sa résidence secondaire d’El Kolea. Cependant, il se raconte que les deux lascars n’ont pas hésité à charger Tahkout and Co qu’ils accusent d’avoir prémédité tous ces accidents en faisant entrer au pays le fameux « Herbine » et les phénoménales « Cherry » et « Maruti », véritables casse-pipe. Selon le témoignage de Bouchouareb, c’est même Sellal qui a encouragé l’acquisition de ces chars d’assaut juste pour tester l’efficacité des routes construites par son ami le petit English man d’Azzeffoun et la résistance des Algériens aux chocs. Il faut reconnaitre que l’idée d’une industrie automobile en Algérie est née bien avant 2012, bien avant l’Algérie des 1.500 milliards de dollars, puisque déjà jeune, à Ain Kercha, dans la wilaya d’Oum el Bouaghi, le petit Abdesselam qui roulait dans le douar à tombeau ouvert sur la seule piste qui lui était réservée. Il rêvait de ressembler à Renault ou à Peugeot mais préférait de loin Citroën qui lui rappelle les bienfaits de la traction-avant conduite par le chef du 2e bureau.  

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