À la UneActualité

Le militant des droits de l’homme Mahrez Lamari répond aux manœuvres du Makhzen : M6, aussi mauvais élève que le colonialisme

Acculé depuis presque un demi siècle par rapport à la question sahraouie, le Makhzen, semble réagir en bête blessée ne trouvant rien comme justificatif à ses violations des droits de l’homme sur le territoire sahraoui que de brandir une prétendue aspiration à une prétendue autodétermination du « peuple kabyle », une région qui a abrité le congrès de la Soummam et servi de QG de la wilaya III de l’ALN révolutionnaire  au colonel Amirouche.C’est dans le même sillage que le militant des droits de l’homme, Mahrez Lamari, a dénoncé la politique du Makhzen, qualifiant  les propos tenus par sa représentation à New York, de subversive, irresponsables, immorales et surtout provocatrice.Mieux encore, en réponse à ces propos lancés pour semer la haine et la zizanie au sein d’un même et seul peuple ayant arraché au prix fort son indépendance, le militant des droits de l’homme, cloue le bec au représentant du Makhzen à New York, en lui rappelant que « le peuple algérien restera mobilisé, déterminé et agira dans l’union et l’unité pour faire face à toutes les manœuvres rétrogrades ».

Cette réponse ne s’arrêtera cependant pas là puisque, puisque MahrezLamariindique que « la note officielle dans laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu droit à l’autodétermination du peuple Kabyle, est une manœuvre dilatoire, échappatoire malhonnête de la diplomatie marocaine à vouloir responsabiliser l’Algérie et se servir d’elle comme exutoire en lui faisant endosser le blocage et l’obstruction du dossier du Sahara Occidental ».

« Les masques provocateurs et indignes de la diplomatie marocaine sont encore une fois tombés.La lecture simpliste et ridicule de ses diplomates, leur aveuglement, leur acharnement, leur inanité à vouloir détourner l’attention et fuir la légalité internationale, a amené le  royaume du Maroc à persister dans sa politique arrogante coloniale, sa stratégie   de confrontation en accueillant, encourageant et  accordant soutien multiforme à toutes les actions subversives et déstabilisatrices de l’Algérie, de son intégrité territoriale, son unité nationale, sa stabilité et sa sécurité », tenait à souligner à titre de rappel Mahrez Lamari qui titille  la mémoire du royaume du  Maroc et son Makhzen sur la sacralité de l’unité nationale au sein du peuple algérien.

« Nous tenons à rappeler avec force à Rabat et à son Makhzen que le peuple algérien fier de sa révolution de novembre 1954, uni par le sang des sacrifices consentis par les un million et demi de chouhadas, restera debout, vigilant, mobilisé, déterminé et agira dans l’union et l’unité pour relever les défis et combattre et stopper toutes les démarches hostiles et les manœuvres rétrogrades, arrogantes et irresponsables visant à neutraliser l’Algérie, sa stabilité, son intégrité territoriale », asouligné, à juste titre,  le défenseur des droits de l’homme,  tout en se référant à une époque pas très lointaine et qui remonte seulement aux quelques années après l’indépendance de l’Algérie, à savoir « la période de la guerre des sables, l’attaque traitresse et l’agression expansionniste du Maroc qui peu après l’indépendance de l’Algérie, engagea une guerre des sables et tente d’annexer de force Bechar ». Il a rappelé au rejeton de Hassane II, qui ne dépassait pas à cette époque l’âge de neuf ans, que « la mobilisation et la réponse populaire était à la hauteur de la fidélité au serment fait au glorieux chouhadas pour que vive l’Algérie indépendante, libre, digne unie, solidaire et indivisible ».

La belle leçon de patriotisme s’illustre par la réaction du colonel de l’ALN, Mohand Oulhadj affectueusement appelé « Amghar », c’est-à-dire le sage, ce dernier ayant mis un terme à la révolte du FFS dont il était l’un des dirigeants en 1963 contre le régime de Ben Bella, pour se rendre à Tindouf défendre l’intégrité du territoire national.« Nul ne peut occulter cette partie de l’histoire, Mohand Oulhadj ce valeureux Moudjahid, cette fierté nationale, chef historique de la wilaya 3, du mont du Djurdjura, a su traduire dans un contexte difficile et complexe les aspirations profondes et légitimes du peuple algérien à la liberté, la dignité à l’unité nationale, la solidarité, la fraternité et la défense de l’intégrité territoriale », a insisté Lamari rien que pour rappeler au roi du Maroc qu’il est aussi mauvais élève que le colonialisme.Dans le même ordre d’idée, Lamari écrit que « le nom de Mohand Oulhadj et de ses compagnons, resteront inscrits en lettre d’or dans l’époque héroïque glorieuse et exaltante de la réhabilitation nationale de l’Algérie indivisible et de son unité nationale. Nous sommes tous des Mohand Oulahdj ».

Notons aussi que l’ancien président du Comité national Algérien de solidarité avec le peuple Sahraoui  a assuré qu’aucune forme de pression ne pourrait influer sur la détermination de l’Algérie à continuer à soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et son représentant légitime le Front du Polisario jusqu’à la tenue d’un référendum libre, régulier et sans contrainte.

B. Amrani

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *