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Le Maroc s’inscrit en porte-à-faux avec les principes élémentaires du droit international

Dans une contribution publiée par l’’APS, le président du conseil constitutionnel Kamel Fenniche a qualifié de  « singulièrement  dangereuse et condamnable » la dernière sortie de l’ambassadeur du Maroc aux Nations Unis  où ce dernier avait distribué aux représentants des pays membres une note sur un soi-disant « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ». Notant que le Maroc, par cet acte,  « viole toutes les règles élémentaires du droit international qui consacre le principe de souveraineté, de non-ingérence et d’intégrité territoriale ».Kamel Fenniche affirme dans sa contribution qu’ « au mépris du droit international qui consacre le principe de souveraineté, de non-ingérence et d’intégrité territoriale, le Makhzen viole toutes les règles élémentaires du droit international. La dernière manœuvre du Maroc menée par son ambassadeur à New York qui a fait distribuer aux délégations des pays membres du Mouvement des Non-alignés  une note officielle soutenant le prétendu droit à l’autodétermination du peuple kabyle qui, selon ladite note, subirait la plus longue occupation étrangère, est singulièrement dangereuse et condamnable à plus d’un titre ».Le président du conseil constitutionnel, en se basant sur l’article  2 de la Charte des Nations-Unies qui « énonce clairement qu’il est interdit aux Nations Unies de se mêler des affaires des Etats membres, a rappelé que c’est parce qu’ils sont conscients « de la dangerosité de la notion d’ingérence que de nombreux pays ont affiché leur opposition à cette notion qui constitue une négation de la Charte des Nations-Unies et une remise en cause des fondements mêmes du droit international ».

Les chefs d’Etat du G77, réunis lors du sommet de la Havane en 2000, ajoute-t-il, à cet effet  « ont rejeté catégoriquement le droit d’ingérence en soulignant avec force qu’il est incompatible avec la Charte des Nations-Unies ». Ce qui fait dire à M. Kamel Fenniche que « La dérive du Makhzen sert de prétexte à des agendas visant, autour d’objectifs malsains et inavoués, l’immixtion dans les affaires internes de l’Algérie au service d’intérêts politiques ».La dérive du Maroc, qui prouve de facto son soutien à une organisation terroriste qui œuvre à la division de notre pays, confirme une fois de plus, ajoute Kamel Fenniche,  le profond mépris de ce pays au droit international, illustré depuis des décennies par son occupation illégale du Sahara occidental et son refus de la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, alors que la mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), a été, comme son nom l’indique, justement créée à cette fin.

Relevant une myopie de la partie marocaine, le président du conseil constitutionnel note qu’ « Il s’agit également d’une grave entorse aux principes et accords fondant les relations algéro-marocaines et une trahison vis-à-vis de l’Acte Constitutif de l’Union du Maghreb arabe et de celui de l’Union africaine », a-t-il dit. « Il va sans dire que cette énième manœuvre dilatoire du Maroc n’a aucun fondement juridique, car l’Algérie est un pays pleinement souverain, un et indivisible, dont les frontières sont reconnues internationalement, et il est totalement déraisonnable de dresser un parallèle entre une région qui fait partie intégrante de notre pays et qui de surcroit a lutté héroïquement pour son indépendance et la dernière colonie en Afrique, le Sahara Occidental, occupé illégalement par le Maroc et classé par les Nations Unies comme territoire non autonome et qui est, en même temps, membre fondateur de l’Union africaine que le Maroc n’a rejoint qu’il y a quelques années ». Enfin, soulignant que « Le peuple algérien qui a versé son sang pour asseoir sa volonté d’indépendance et de souveraineté nationale et sauvegarder l’identité nationale, dénie toute légitimité à un concept sans fondement juridique, le droit international ayant consacré le principe de souveraineté et le principe de non-ingérence ayant acquis le statut légal fondamental dont il jouit actuellement », Kamel Fenniche a rappelé que  « L’Algérie restera pourtant fidèle à ses principes tout comme les Algériens demeureront profondément attachés à l’unité de leur pays comme ils l’ont toujours montré à travers l’histoire, y compris lorsqu’ils ont fait face à l’agression dont notre nation a fait l’objet en 1963 de la part du Makhzen, alors qu’elle

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