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Répression marocaine : Ghali dénonce « l’inaction honteuse » de la communauté internationale

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali a vigoureusement condamné la campagne répressive menée par les autorités d’occupation marocaines contre les civils sahraouis, interpelant la communauté internationale sur son « mutisme » et son « inaction honteuse ». »Nous condamnons dans les termes les plus forts ces violations flagrantes contre des civils sans défense et nous interpelons la communauté internationale concernant ce mutisme et cette inaction honteuse », a déclaré, le président sahraoui dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration mardi de l’Aid El Adha.Dénonçant « une dangereuse escalade des violations des droits humains à travers une série de pratiques brutales », Brahim Ghali, a indiqué que ces pratiques de l’état d’occupation marocain ne concernent pas uniquement les arrestations, la torture et le harcèlement contre les prisonniers civils sahraouis dans les prisons marocaines, mais s’est également étendu aux maisons et aux familles, y compris les femmes, les enfants et les personnes âgées ».Il précise que, l’une des plus horribles de ces interventions marocaines méprisables est la répression et les abus auxquels les femmes sahraouies ont été soumises, dont l’une des plus récentes a été le siège imposé à la militante Sultana khaya et sa famille dans la ville occupée de BoudjdourOutre la répression subie par les civils sahraouis, Brahim Ghali est revenu sur la situation sanitaire dans le monde où la pandémie de Covid-19 continue de défrayer la chronique à cause de ses nombreuses victimes constatées.

Notons que la Coordination espagnole des associations solidaires avec le Sahara occidental (CEAS-Sahara) a exhorté, le gouvernement espagnol à assumer ses responsabilités historiques au Sahara occidental pour mettre fin au dernier processus de décolonisation en suspens sur le continent africain.Dans une lettre envoyée en début de semaine au nouveau chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, CEAS-Sahara a demandé au gouvernement espagnol d’assumer sa responsabilité au Sahara occidental à qui « nous avons une dette en suspens après notre abandon » en 1976.Selon l’association, le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares  et le gouvernement espagnol « doivent assumer une nouvelle politique étrangère à l’égard du Sahara occidental qui inclut le respect scrupuleux des droits de l’Homme et de la légalité internationale au-delà d’autres intérêts et pressions qui n’auraient jamais dû saper la responsabilité de l’Etat espagnol et de son obligation de mettre fin au dernier processus de décolonisation en suspens sur le continent africain ».Dans ce contexte, la lettre envoyée par CEAS-Sahara revient sur la « grave situation » que vit le « peuple sahraoui frère » après la reprise des hostilités le 13 novembre dernier suite à la « violation, par le régime d’occupation marocain, du cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Front Polisario ».En ce qui concerne le plan de paix de 1991, l’organisation insiste sur le fait que « la politique d’obstruction marocaine, qui a empêché par tous les moyens le peuple sahraoui d’exercer son droit reconnu à l’autodétermination est bien connue ».La missive passe également en revue, la situation au Sahara occidental occupé et rappelle la « répression brutale contre la population sahraouie dans les territoires occupés » et le pillage des ressources naturelles dont elle souffre.A cet égard, l’association espagnole estime que, comme premier pas dans le respect des droits du peuple sahraoui, le nouveau ministre doit « geler les exportations de toute ressource naturelle provenant du Sahara Occidental », rappelant notamment que la justice européenne a déjà condamné cette pratique.

R.I. avec APS

Une réflexion sur “Répression marocaine : Ghali dénonce « l’inaction honteuse » de la communauté internationale

  • Si l’ ONU et le conseil de sécurité fond la sourde oreille pour favoriser l’occupation coloniale marocaine, il existe une autre solution : trouver de drones sophistiqués capables de frapper vite les positions marocaines et disparaître à la même vitesse (sans être repérer par l’ennemi).
    Si la sécurité judéo-marocaine est menacée, l’ONU réagira rapidement.

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