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Dopage : Premiers cas détectés à Tokyo

Mark Odhiambo est le deuxième cas de dopage concernant un sportif kényan de l’histoire des JO. Simon Kemboi avait été exclu à Sydney en 2000 avant de disputer le relais 4×400 m.

Le sprinteur kényan Mark Odhiambo a été contrôlé positif à la méthastérone et ses métabolites (stéroïde), le premier cas de dopage détecté pendant les Jeux olympiques de Tokyo, a indiqué l’Agence de contrôles internationale (ITA) hier. Odhiambo a été suspendu provisoirement à quelques heures de son entrée en lice lors des séries du 100 m. L’échantillon a été prélevé le 28 juillet à Tokyo, explique dans un communiqué l’ITA, responsable de l’ensemble du programme antidopage aux Jeux olympiques de Tokyo. L’athlète de 28 ans, détenteur d’un record en 10 sec 05 sur la ligne droite, a fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). C’est le deuxième cas de dopage concernant un sportif kényan de l’histoire des Jeux olympiques: Simon Kemboi avait été exclu à Sydney en 2000 avant de disputer le relais 4×400 m. Plus tôt dans la journée, la Nigériane Blessing Okagbare, l’une des outsiders pour la finale du 100m disputée hier, a été suspendue pour dopage à la suite d’un contrôle positif à l’hormone de croissance, a indiqué l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU). Vice-championne olympique du saut en longueur en 2008, Okagbare, 32 ans, a été contrôlée hors compétition le 19 juillet. Elle est la première athlète déclarée positive sur la période olympique des Jeux de Tokyo. « L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a suspendu provisoirement Blessing Okagbare du Nigeria avec effet immédiat après le retour positif à l’hormone de croissance d’un prélèvement (…) L’AIU a prélevé l’échantillon de Mme Okagbare lors d’un test hors compétition le 19 juillet », écrit l’AIU dans un communiqué. Interrogé par l’AFP, le gendarme antidopage de l’athlétisme n’a pas souhaité préciser si le test avait été effectué au Japon ou dans un autre pays. Techniquement, l’échantillon étant prélevé par l’AIU, il n’a pas pu l’être sur un site olympique, responsabilité de l’ITA (Agence de contrôles internationales). Blessing Okagbare était sur les listes de départ des demi-finales du 100m, hier, après avoir remporté vendredi sa série en 11 sec 05. La Nigériane est la septième meilleure performeuse de la saison sur la ligne droite (10 sec 89 le 6 juillet). Elle est également la détentrice du record d’Afrique du 200 m (22.04 en 2018).

R. S.

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