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Ouverture du capital des entreprises publiques : L’accord de principe de l’UGTA

Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha a réagi, lundi, en marge d’une visite pour le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en milieu ouvrier à Tizi Ouzou aux déclarations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune portant sur l’ouverture du capital des sociétés publiques.

Le premier locataire de la Maison du peuple a estimé que «cette décision vise à relancer et à renforcer l’économie nationale car les capacités du trésor public sont plus ce qu’elles étaient pour accompagner les entreprises publiques», soulignant au passage que «dans certains cas le partenariat est le bienvenu mais il ne faut pas que l’argent apporté par le partenaire soit orienté vers certaines entreprises et pas vers d’autres». Plus explicite, le secrétaire général de l’UGTA a précisé qu’ «il y a nécessité d’étudier la situation socio-économique de l’entité et voir l’opportunité de passer à un partenaire ou pas», signalant que «si ce partenaire apporterait un plus à l’entreprise il sera le bienvenu sinon on ne voudrait pas revivre des situations qu’on a vécu par le passé». Ceci dit, Salim Labatcha a exprimé «sa confiance dans la décision du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui vise un objectif sain que nous visons mais il faut qu’on accompagne l’exécution de cette politique». Il y a lieu de rappeler que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé lors du dernier conseil des ministres «l’ouverture du capital des entreprises publiques, y compris les banques, afin de trouver des solutions efficaces et de s’éloigner de la gestion administrative pour développer le secteur industriel». Une opération qui se fera, selon les spécialistes, via le marché financier notamment la Bourse d’Alger afin de permettre aux banques de la place «de drainer une partie de la manne financière importante qui circule sur le marché informel estimé à plus de 40 milliards de dollars». Une question qui constitue toujours «un case tête chinois aux dirigeants du pays» surtout en ces temps de crise économique et financière, aggravée davantage par la prépondérance de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19. Néanmoins, le recours à la Bourse d’Alger pour l’ouverture du capital des entreprises publiques permettra «de relancer le marché financier et d’améliorer davantage les opportunités de financement de l’économie nationale».

F.B.

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