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M’hand Berkouk, spécialiste des questions géopolitiques : Le Maroc est l’allié des puissances qui veulent remodeler la région

La rupture des relations diplomatiques avec le Maroc a été une bonne décision logique et attendue, selon l’analyste politique et expert des questions internationales et stratégiques M’hand Berkouk. Invité à s’exprimer jeudi sur les ondes de la radio nationale Chaine I, celui-ci a indiqué que « l’Algérie a été très patiente en usant de toutes les voies possibles pour ramener le voisin de l’Ouest à la raison et agir comme voisin et respecter les principes de proximité dans le cadre des lois et règlements internationaux en vigueur ». Il précisera à ce propos que « l’acte du diplomate marocain, le 16 juin à l’Assemblée générale de l’ONU constitue un indice suffisant de la complicité marocaine avec les forces qui œuvrent à bouleverser l’ordre dans la région ».L’analyste politique es a par ailleurs révélé que « le Maroc est impliqué par ses nombreux agissements depuis longtemps notamment en 2013 lorsqu’il avait dirigé une cyber guerre contre notre pays en ciblant des dizaines de sites internet dont les plate-forme de  certains départements ministériels », estimant que « le Maroc développe quelques sensibilités envers l’Algérie pour sa stabilité acquise grâce à la force de son armée qui est la première force dans la région et son économie qui est également la première  de la région du Maghreb ». L’Indépendance de décision et la souveraineté de l’Algérie expliquent également ce sentiment d’inférioritédéveloppé par le voisin de l’Ouest connu pour être depuis longtemps un allié de certaines puissances étrangères, rappelle l’intervenant. 

M’hand Berkouk prédit par ailleurs que « l’implication du Maroc dans la stratégie de ces puissances qui visent à remodeler la région va à l’avenir s’accentuer et devenir plus dangereuses étant donné que ce pays a toujours joué le rôle de médiateur entre l’entité sioniste et les pays arabes ». Pour sa part,  Idris Attia, enseignant des relations internationales à l’université d’Alger, a estimé que « le royaume Chérifien a toujours utilisé l’Algérie comme un moyen de faire oublier et de justifier ses échecs à l’échelle interne comme la crise du coronavirus et la fermeture des frontières qui a engendré  un recul dramatique de l’activité touristique qui constitue la plus importante sources de devise ». Le Maroc, ajoute-t-il, s’est également spécialisé dans l’exportation des crises politiques en sus de son statut d’exportateur de drogue, dans l’optique de détourner le regard des crises larvées que vit la famille royale.

Akli Amor

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