Économie

Une mission du FMI du 13 septembre au 3 octobre prochain : L’économie algérienne post-covid en question

Une mission du fonds monétaire international (FMI) a prévu, selon, nos sources, la tenue de plusieurs réunions de travail avec les autorités algériennes. Ces réunions se tiendront via la technique de visioconférence du 13 septembre jusqu’au 3 octobre prochain.

Lesdites consultations interviennent, selon nos sources, dans le cadre de la préparation du rapport d’activité du FMIpour l’année 2021 dont le thème principal s’articule autour des effets de la pandémie du Covid-19 sur l’économie algérienne. Autrement dit, ce rapport sera élaboré, selon la même source, dans le cadre des consultations annuelles menées par cette institution internationale au titre de l’article IV de ses statuts. Une mission qui intervient également quelques jours avant les assemblées annuelles d’automne du FMI et de la Banque mondiale qui se tiennent généralement au mois d’octobre. A cet effet, les experts du FMI s’entretiendront avec les représentants de plusieurs départements ministériels. Il s’agit notamment  des ministres des Finances, de l’Industrie, du Commerce, de l’Énergie et des mines, celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, de l’Industrie pharmaceutique, celui de l’Économie de la connaissance et des Start-up ainsi que le Gouverneur de la Banque d’Algérie. Ces experts tiendront, également, des rencontres via visioconférence avec les responsables de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les représentants de certaines organisations patronales dont la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) dirigée par Saida Neghza et la Confédération nationale du patronat citoyen dirigée par Samy Agli. Ces réunions permettront, selon nos sources, aux experts du FMI d’élaborer un rapport détaillé sur la situation économique en Algérie en intégrant les principaux agrégats macroéconomiques dont la croissance PIB, le taux d’inflation, du chômage, les réserves de change et le niveau de la dette intérieure et extérieure du pays. Ce rapport abordera, également, l’impact de la crise sanitaire engendrée par la propagation de la pandémie du Covid-19 sur les entreprises économiques publiques et privées. Il y a  lieu de rappeler qu’une étude réalisée durant l’année 2020  par un cabinet de consulting étranger sur l’impact de la pandémie du Covid-19 sur les entreprises algériennes, a révélée que prés de 1.5 millions de postes d’emploi ont été supprimés dans tous les secteurs d’activités économiques depuis le début de cette pandémie en Algérie.  Cependant, les agrégats économiques sont revenus au vert en 2021. Selon les statistiques de l’ONS, l’économie algérienne a renoué avec la croissance au premier trimestre 2021 avec un bond du Produit intérieur brut (PIB) de 2,3% sur un an. La hausse du PIB a été tirée principalement par l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures de 7,5% au premier trimestre 2021, contre une forte baisse de 13,3% à la même période de 2020.Cette performance s’est réalisée dans un contexte de hausse des prix remarquable sur le marché pétrolier, à 61,7 dollars le baril au premier trimestre 2021 contre 52,2 dollars une année auparavant (+18,1%).

Faiçal Bedjaoui

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