Youcef Aouchiche, Premier secrétaire national du FFS : Faire barrage « aux dangers qui guettent l’Etat national »
Le FFS a décidé de prendre part aux prochaines élections locales du 27 novembre prochain pour faire barrage « aux dangers qui guettent l’Etat national », a affirmé hier à la radio nationale Chaîne 3, son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche.
Celui-ci a précisé, dans cet ordre d’idées, que le Conseil national du parti a « décidé à l’unanimité de prendre part au prochain scrutin anticipé suite à un débat très large (…). Cette participation, qui est en lien direct avec la conjoncture très difficile que vit le pays, vise à faire barrage aux dangers qui guettent l’Etat national et sa continuité ».
Etant un parti qui a toujours œuvré pour que l’Algérie soit unie et indivisible dans la stabilité et la paix, explique Aouchiche, le FFS a toujours agi avec « le souci d’œuvrer avec nos compatriotes pour la préservation de l’unité et de l’intégrité de notre territoire et le renforcement de la souveraineté nationale ». D’où, ajoute-t-il, ce choix « stratégique dicté par cet impératif ». Parmi les objectifs du parti du défunt Hocine Aït Ahmed, le FFS va aux prochaines élections afin « d’être en contact permanent avec les citoyens ». Une démarche qui fait que le FFS a toujours participé « aux échéances locales depuis l’avènement du multipartisme en Algérie à l’exception de celles de 1990 ».
Rappelant que le Front des Forces Socialistes a toujours agi dans un esprit « national », Youcef Aouchiche a affirmé que l’ambition de sa formation politique « est d’avoir des listes de candidats dans l’ensemble des communes du pays afin d’avoir une représentation nationale qui va refléter notre position, ancrage et engagement en faveur du pays ». La participation aux élections locales pour le FFS a été l’occasion d’appeler les pouvoirs publics à mettre en place « un environnement juridique qui favorisera l’initiative à l’échelle locale et donnera plus de prérogatives aux élus locaux », tout en expliquant que le parti a « demandé le renforcement des prérogatives des élus locaux et la révision en urgence du code communal et de wilaya afin de décentraliser et de déconcentrer le pouvoir pour les élus au niveau des Collectivités locales », ainsi que la nécessité de « donner des pouvoirs aux élus locaux notamment en termes de fiscalité locale et d’entreprenariat au niveau local ».
Enfin, rappelons que depuis avoir dévidé d’aller vers la participation aux prochaines élections locales, le FFS mène un travail pédagogique de terrain à travers notamment ses fédérations. Avant-hier, à Tizi-Ouzou, M. Aouchiche qui présidant une réunion de la fédération locale a expliqué que la participation est un rempart contre les forces du mal qui œuvrent à affaiblir l’Etat national en tentant notamment d’isoler la région de Kabylie. La nature nationaliste du parti du défunt Hocine Aït Ahmed a, d’ailleurs, fait que ce dernier s’est toujours opposé à ce genre d’opérations notamment en participant à contre courant des évènements en 2001 lorsque la Kabylie vivait les évènements du printemps noir.
Akli Amor