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Acculé et isolé : Le mensonge, seul recours pour le Makhzen

Acculé, isolé sur le plan diplomatique, le Makhzen n’a plus que le mensonge et la propagande pour tenter de tromper l’opinion publique. Au moment où le chef de de la diplomatie algérienne, RamtaneLamamra multiplie les entretiens avec ses homologues et les responsables onusiens et accumule les victoires diplomatiques, l’embarras du Makhzen s’illustre clairement avec un NacerBourita qui se contente d’une présence timide et virtuelle à la 76e Assemblée générale de l’ONU. En mal d’arguments le Makhzen n’a de recours que les mensonges éhontés, en plus de la carte de l’alliance avec l’entité sioniste qu’il joue à tout va.  C’est dans ce contexte que qu’il a tenté de discréditer l’action du HCR dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf en sus de l’assertion ridicule et sans fondement concernant une prétendue présence d’éléments du Hezbollah dans ces camps et les tentatives désespérées de faire l’amalgame entre la lutte légitime du peuple sahraoui pour son indépendance et les groupes terroristes au Sahel.

En réactions aux dernière manœuvres hostiles du Makhzen au Conseil des droit de l’Homme à Genèvela mission algérienne auprès de l’Office des Nations Unies à Genève a dénoncé des

allégations infondées, relayées par trois ONG pro-marocaines, guidées par « des motivations politiques » et qui  « occultent délibérément les raisons ayant conduit le peuple sahraoui à fuir son territoire pour trouver refuge en Algérie ». »Des organisations non gouvernementales, amatrices des sensations et à la recherche de publicité au niveau de notre Conseil, ont évoqué, avec une criminelle légèreté, la question des réfugiés dans les camps de Tindouf, occultant délibérément les raisons ayant conduit le peuple sahraoui à fuir son territoire pour trouver refuge en Algérie, faisant de cette situation, la première plus longue à ce jour, sous le mandat du Haut-Commissariat aux réfugiés », souligne la délégation algérienne qui exerçait son droit de réponse au titre du débat général de la 48ème session du Conseil des droits de l’homme pour répliquer aux mensonges colportés par les trois ONG. »Ces organisations, dont le parti pris est si éloquent et qui se reflète dans les non-dits des orateurs, illustrent même pour les moins avertis, leurs motivations politiques en s’attaquant, avec véhémence, au Front Polisario, un mouvement que les Nations Unies reconnaissent comme mouvement de libération et qui fait le plaidoyer de la décolonisation du territoire du Sahara Occidental, au niveau du Comite des 24 et d’autres foras internationaux », précise-t-elle.Avant d’ajouter que « l’insolence de ces missionnaires ne semble pas avoir de limites », puisque l’Algérie est, également, « citée pour son hospitalité, sa solidarité, en somme l`humanité dont fait preuve le peuple algérien à l’endroit du peuple sahraoui », rappelle la délégation algérienne.Et relève que « cet intérêt aurait été respectable de leur part si elles étaient du côté des victimes, des sans voix et des persécutés, mais elles se manifestent à l’instigation de leur mentor pour polluer le véritable débat sur les questions qui interpellent notre conscience et que la documentation onusienne pertinente, dont la plus récente vient d’être mis en ligne la semaine dernière, au titre de la présente session de l’Assemblée Générale, pour mettre en exergue, qui est la victime et qui est l’agresseur ». »Le Conseil des Droits de l’homme doit rester le coeur et la boussole de notre action et non pas le lieu de gratuites invectives, où l’absence d’éthique et de morale doivent être bannis », affirme la délégation algérienne à Genève dans sa réponse.

De son côté, le ministère sahraoui des Affaires étrangères a affirmé qu’il ne restait devant le Maroc, après avoir échoué à légitimer son occupation par la force des armes et l’achat des consciences et des lobbies, que son intransigeance et les contrevérités proférées.Selon le communiqué rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), en réaction aux contrevérités du ministre des Affaires étrangères de l’occupant marocain dans son allocution devant l’AG des Nations unies, ce dernier « a tenu devant l’AG un langage qui ne cadre pas avec celui des Nations unies et usé de termes qui n’appartiennent pas au jargon des organisations internationales, ni à leurs résolutions et qui sont en contradiction avec les arrêts et avis juridiques de tous les tribunaux ».  Le MAE sahraoui a souligné, dans le même contexte, que « le Royaume marocain est responsable du déclenchement de la guerre au Sahara occidental, du fait de son déni de l’accord de cessez-le-feu conclu avec la partie sahraouie en 1991 sous l’égide de l’ONU et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).

Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a mis en avant également l’attachement de la République sahraouie et du front Polisario « à la sacralité des frontières internationales reconnues et la nullité de la possession des terres par la force », ajoutant qu’ils « collaboreront avec l’ONU et l’UA pour imposer le respect des droits du peuple sahraoui à la souveraineté et à l’unité territoriale contre l’agression marocaine ».

Chokri Hafed

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