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Disparition de câbles en cuivre à Annaba : 12 employés de l’ADE devant le juge d’instruction

Douze agents du centre de production de Chaiba, relevant de l’Algérienne des eaux (ADE) ont été déférés hier devant le juge d’instruction près le tribunal d’El Hadjar, apprend-on de source judiciaire. Les 12 mis en causes travaillant dans l’un des plus importants centres de production que compte Annaba, après celui de Maxa dans la wilaya d’El Tarf, seront auditionnés dans l’affaire, se rapportant à la disparition d’une très importante quantité de câbles en cuivre, d’une valeur de 46 milliards de centimes, ont indiqué nos sources. Les péripéties du scandale remontent à l’année 2019, lorsqu’une information judiciaire a été engagée, sur la base d’une plainte introduite auprès des instances compétentes, sur la disparition de la quantité de cuivre cité sis dessus. Aussitôt l’enquête prise en charge par les services de sécurité en charge de l’affaire, a donné suite à la mise en cause des 12 prévenus, dans cette affaire. Celle-ci qui jusqu’à la mise sous presse, est en cours d’instruction et risque de s’allonger dans la journée de ce dimanche, en raison du nombre des prévenus et les nombre de témoins, nous dit-on. Il faut noter que, cette affaire vient rallonger la liste des scandales qui ne cessent de secouer le secteur des eaux à Annaba. Au moment où, l’affaire des 4000 compteurs volés et découverts installés dans des unités de promotions immobilières privées, n’a pas encore été clôturée ; voilà qu’un autre scandale vient de s’éclater, entachant une fois de plus cette entreprise économique publique. Il s’agit, convient-il de le rappeler, d’un préjudice de  1,3 milliards de centimes, montant des  4000 compteurs d’eau importés par la société et qui avaient été volés du magasin de l’ADE.  Remontant à 2015, le pot-aux roses avait été mis à nu suite à une plainte déposée par, la  directrice de l’unité d’Annaba de l’époque, L’enquête déclenchée avait rappelle-on encore, aboutie à la mise en examen de sept(7) mis en causes, qui devaient être auditionnés, le 12 octobre en cours,  par le juge d’instruction de la deuxième chambre du tribunal correctionnel d’Annaba. Or, la séance de l’audition des sept prévenus vient d’être reportée sur la demande de la défense des mis en causes, ont filtré nos sources. Il faut  noter que ces deux affaires ne sont que des segments d’une série de scandales qui secouent l’ADE d’Annaba, depuis plus d’une décennie. En attendant une nouvelle programmation de cette audition, il est utile de souligner que cette entreprise n’est pas encore au bout de ces surprises. En effet, un scandale  cache un autre. Cette fois, il s’agit du détournement de comptes sociaux des travailleurs de cette entreprise, apprend-on, cette fois d’une source sécuritaire. Selon les filtrations faites par notre source, il s’agit également d’un scandale qui remonte à 2019, sur des détournements qui se comptent par dizaines de millions de centimes nous précise-on. Pour l’heure rien n’a filtré sur les relents de cet autre sandale. Selon la même source, les investigations sont toujours en cours. Les enquêteurs de la brigade financière et économique, relevant de la sûreté de wilaya d’Annaba,  font un travail titanesque, surtout qu’il s’agit, sous toutes réserves, d’un réseau  dont les ramifications semblent s’étendre à d’autres institutions de l’état. À suivre

SOFIA CHAHINE

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