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Dettes des clubs envers les joueurs : Les créanciers menacent de recourir au TAS

Des clubs des Ligues 1 et 2 sont, selon la réglementation en vigueur, interdits de recrutement. Ceci, étant donné qu’ils n’ont pas honoré leurs engagements envers d’anciens joueurs, en ne régularisant pas leurs situations financières.

Selon « les statuts de joueurs » de la FIFA, ces clubs sont interdits de recrutement jusqu’à paiement de dettes. Mais à la grande surprise, parmi ces clubs, certains ont été autorisés à recruter et leurs nouveaux joueurs sont même qualifiés. Les joueurs-créanciers ont été à la fois surpris et irrités par cette décision, accusant la Chambre de résolution des litiges (CRL) d’infraction aux règlements. L’instance présidée par Me. Youcef Hamouda se trouve, donc, devant la menace de voir ces joueurs recourir au Tribunal arbitral sportif (TAS) pour faire valoir leurs droits. Selon nos sources, ils ont engagé même un avocat, qui s’est chargé de ce dossier. Ces joueurs-créanciers, dont la majorité est en conflit avec des clubs de Ligue 2, ont décidé, en concertation avec leur avocat, d’attendre le déroulement de la première journée du championnat de ce palier, hier, avant de prendre les mesures nécessaires. Et ce cas ne concerne pas seulement les joueurs de la saison écoulée, mais aussi de celle d’avant. La Ligue de football professionnel, présidée par Abdelkrim Medouar, avait décidé, faut-il le rappeler, de permettre aux clubs endettés de recruter et, par la suite, déduire le montant de l’argent des joueurs-créanciers des doits TV. Mais ces droits TV n’ont pas été encaissés depuis presque  trois ans de la part de la LFP. Une équation, donc, à plusieurs inconnus si on ajoute la mesure prise par le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, quelques jours après son élection à la tête de l’instance fédérale. Il avait décidé d’accorder une subvention de 2 milliards de centimes à chaque club de Ligue 1, et de les récupérer des doits TV. Les droits en question, aussi minimes soient-ils, ne serviront pas à régler les deux affaires, d’où l’étonnement des observateurs. Il faut s’attendre, donc,  à des jours chauds puisque les joueurs-créanciers ne comptent pas rester les bras croisés, indiquant qu’ils ont beau attendre, en vain, et leur situation ne bouge pas d’un iota.

Abderrahim Mahious

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