Le Premier ministre à l’Initiative Moyen-Orient vert : Les engagements de l’Algérien en matière de climat réaffirmés
C’est à partir de Ryad, que le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé que «l’Algérie disposait de d’expériences qui pourraient constituer un modèle à suivre en matière de préservation du climat et d’environnement ». Au cours de son allocution au sommet, initiative du Moyen Orient vert, le Premier ministre a indiqué que « l’Algérie dispose d’une large expérience dont nous sommes fiers et qui pourrait être un modèle à suivre en matière de préservation du climat et d’environnement». Il rappellera que cette rencontre qui s’est tenue dans la capitale saoudienne qui a appelé à la plantation de 50 milliards d’arbres que «l’Algérie était la première en la matière», citant l’expérience du barrage vert «dont l’objectif est de stopper la désertification en plus de la préservation du climat et de l’environnement». Il a également rappelé que l’Algérie a créé un ministère de la transition énergétique et des énergies renouvelables. Il précisera aussi que «l’Algérie n’est pas parmi les pays les plus pollueurs au monde», expliquant dans le même sillage que «les plus grands polluants sont les grandes économies à travers le monde qui ne doivent ménager aucun effort pour la préservation du climat et de l’environnement tout en soutenant ces processus ». Le Premier a également réaffirmé la disponibilité de l’Algérie «à soutenir toute initiative visant à freiner le réchauffement climatique et à lutter contre la désertification, la sécheresse et les feux de forêts auxquels la région arabe est exposée». «Convaincu de l’importance de l’environnement dans la réalisation du développement et l’économie verte, mon pays valorise ces efforts et demeure pleinement disposé à soutenir l’initiative ‘Moyen Orient vert’ et toute initiative similaire à même de freiner le réchauffement climatique et de lutter contre la désertification, la sécheresse et les feux de forêts auxquels est exposée la région Arabe», a-t-il soutenu expliquant que «pour ce faire nous devons répondre à l’appel du climat et joindre notre voix et nos efforts aux travaux de ce sommet béni». C’est dans ce sens que le Premier ministre émettra le vœu que les recommandations devant sanctionner ce sommet soient « judicieuses et efficaces pour être généralisées à toute la région aux caractéristiques climatiques pratiquement identiques et en devenant un référence pour les travaux du Groupe des vingt (G20) et de la 26e Conférence sur les changements climatiques (COP26) en novembre prochain».Tout en saluant « l’initiative du Royaume d’Arabie Saoudite, qui s’inscrit dans les efforts qualitatifs judicieux visant à cristalliser une nouvelle visions commune, à unifier les efforts de protection de l’environnement et de lutte contre le changement climatique au Moyen orient et dans le monde », le Premier ministre assure que «l’Algérie ne ménagera aucun effort pour adhérer à l’échange d’expériences réussies avec le Royaume et tous les pays qui visent à augmenter leur part des énergies propres dans leur économie». C’est dans ce cadre qu’Aimene Ben Abderrahmane a mis en avant «l’importance accordée par l’Algérie, sous la direction du président de la République à ce défi qui s’est traduit par la Constitutionnalisation et la consécration des questions de l’environnement, du développement durable et de la préservation des ressources naturelles, outre ses politiques visant à relever tous les défis pertinents, booster le développement durable dans toutes ses dimensions et consolider davantage ses efforts pour assurer sa durabilité et pérennité pour les générations futures». En matière de traitement des questions climatiques, le Premier ministre et ministre des finances, affirme que «l’Algérie, réitère comme elle l’a toujours fait lors de plusieurs fora internationaux et régionaux, son engagement à lutter contre le réchauffement climatique et à jouer son rôle pivot». Il expliquera à ce sujet que c’est notamment «à travers son plan national sur le climat, 2020-2030 qui constitue un outil opérationnel pour l’application de la politique nationale décennale sur la lutte contre les changements climatiques et le développement de l’économie verte ».Cette politique, repose selon Aimene Ben Abderrahmane, «sur la promotion du développement de l’investissement dans le domaine du tri et du recyclage des déchets et dans les énergies renouvelables» et ce, précisera t-il «à travers la création de structures nationales spécialisées et à leur tête le ministère de la transition énergétique et des énergies renouvelables» qui, selon lui «œuvre à l’accélération de la mise en œuvre des projets en cours en matière d’efficacité énergétique et de production d’hydrogène vert, qui constitue un projet stratégique et promoteur auquel l’Algérie accorde un intérêt particulier ». En sa qualité de représentant du président de la République à ce sommet de Ryad, Aimene Ben Abderrahmane, saisira cette occasion pour rappeler que l’Algérie «avait lancé, depuis plusieurs décennies, un projet prometteur, en l’occurrence le barrage vert ». Lequel projet s’étend sur une superficie de 3,7 millions d’hectares ajoutant que l’Algérie «s’emploie actuellement à la relance de ce rempart environnemental en vue de son expansion à une superficie de 4,7millions d’hectares durant les prochaines années ». Il s’agit, selon le Premier ministre, «d’une contribution qualitative de l’Algérie, similaire à celle initiée par l’Arabie Saoudite visant à la protection de l’environnement grâce à la conjugaison des efforts de tout un chacun». Pour clôturer son intervention le Premier ministre a exprimé «la satisfaction de l’Algérie, étant un acteur clé dans la dynamique internationale de préservation de l’environnement à travers sa participation à ce sommet ». Rappelons qu’au début de sa prise de parole, le Premier ministre a transmis les salutation du président Abdelmadjid Tebboune à son Excellence le prince héritier de l’Arabie Saoudite Mohamed Ben Salman Ben Abdelaziz Al Saoud.
Idir Yaghmoracen