Vaccination contre le covid-19 : Cap sur la troisième dose
Le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Covid 19, Dr Djamel Fourar a annoncé hier le lancement de campagne pour l’inoculation de la troisième dose du vaccin anti Covid 19.
Le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Covid 19 et non moins Directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Dr Djamel Fourar a annoncé hier le lancement le lancement de campagne pour l’inoculation de la troisième dose du vaccin anti Covid 19dans tous les centres de vaccination répartis à travers toutes les wilayas du pays.
Le responsable du ministère de la Santé, qui s’exprimait lors de la cérémonie de sortie de la 9ème promotion des administrateurs principaux des services de la santé 2019-2021 à l’École nationale de management et de l’administration de la Santé a également assuré que la vaccination reste pour l’instant l’unique moyen de se prémunir contre ce virus, tout en avertissant que la quatrième vague reste toujours une éventualité plausible.
Toujours au chapitre de la vaccination, le même responsable a précisé que 11 de personnes ont été vaccinées dont 5 millions ont reçu les deux doses. Des personnes qui peuvent aujourd’hui prétendre à la troisième dose. Appelant les citoyens à aller se faire vacciner d’autant plus que les vaccins sont disponibles, Dr Fourar a estimé que « la pandémie du Covid 19 représente une véritable leçon à retenir dans le domaine de la prévention des grandes pandémies et l’organisation des services de santé », précisant que l’Algérie a pu faire face à cette situation et est parmi les rares pays à avoir mis à la disposition des citoyens les quantités nécessaires de vaccins en plus de la prise en charge médicale.
Pour sa part, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a rappelé que l’Algérie avait déployé tous les moyens pour permettre à tous les citoyens de se faire vacciner. »En se faisant vacciner, le citoyen se protège et protège la société », a-t-il dit, assurant que les portes des centres de vaccination étaient ouvertes pour vacciner les retardataires.
Sur un autre volet, le ministre a mis l’accent, sur l’impératif de doter les établissements de santé des compétences humaines nécessaires, tout en veillant à assurer une formation de qualité, basée sur des méthodes scientifiques modernes.
« La question de la modernisation de la gestion publique sanitaire et le développement des établissements sanitaires, demeure au cœur des différentes politiques lancées par le secteur », a affirmé M. Benbouzid.
Le règlement de cette question, poursuit le ministre, requiert la prise de mesures en lien avec la gestion des établissements sanitaires, dont « l’intérêt devant être accordé à l’encadrement et au soutien des établissements de santé avec les compétences humaines nécessaires, leur bonne formation, le développement de leur compétences à travers une formation basée sur des méthodes modernes au diapason des besoins et des problèmes dont pâtit le système en matière d’administration et de la gestion ».Le ministre a dit placer de « grands espoirs » dans la formation dispensée par l’ENMAS de Bordj El Bahri, un centre auquel le secteur accorde toute l’attention nécessaire.
Kamel Nait Ameur