À la UneActualité

Un début de campagne électorale timide : L’heure de faire les premiers bilans

La deuxième semaine de campagne électorale pour les élections locales du 27 novembre commence aujourd’hui et c’est déjà l’heure de faire le bilan pour la semaine qui vient de s’écouler.

Et les constats sont unanimes. C’est une première de semaine de campagne qualifiée de « timide » qui vient de se clore. Enfin l’on se limite à la perception traditionnelle d’une campagne électorale. Car l’affichage et les meetings coutumiers de toute course électorale cèdent la place à une nouvelle force d’interactions avec les électeurs et une nouvelle arène qui prend place dans l’espace virtuel. Ainsi, que ce soit en matière d’affichages, de sorties de proximités des candidats ou du rythme pris par les chefs des formations politiques en ce qui concerne la tenue de leurs meetings dont le nombre ne dépassant pas un ou tout au plus, deux meetings quotidiens, cette campagne pour les locales se caractérise par un rythme poussif.Cette « timidité » marquant cette première semaine de la campagne pour les élections locales du 27 novembre, est imputée aux bouleversements du temps, avec d’importantes chutes de pluies qui se sont abattues pratiquement sur l’ensemble du territoire, freinant ainsi les ardeurs apparues dés le début chez les candidats indépendants ainsi que chez les chefs de files des différents partis politiques.

C’est ce qui a mené les candidats indépendants ou partisans à s’investir sur la toile, notamment sur les réseaux sociaux (facebook, youtube…) en vue d’un rapprochement avec les électeurs dans le but d’expliquer leurs programmes électoraux.

En matière de publicité électorale, notamment dans son volet lié à l’affichage et la distribution de prospectus, le constat fait état de l’absence d’affichage dans les endroits dédiés à cet effet. Bien que le retard dans l’affichage soit devenu une coutume à chaque échéance électorale et est souvent justifié par des raisons techniques liées aux problèmes d’impression, l’absence d’affiches durant cette première semaine est imputée par les animateurs de cette campagne électorale, par « le retard » pris par l’Autorité nationale indépendante des élections dans la validation de certaines listes. Ainsi, le mouvement El Bina, etpar la voix de son directeur de campagne Abdellouahab Kolai, affirme que ce problème « est purement organisationnel », précisant que « cela est provoqué par le retard qu’a enregistré l’ANIE dans l’octroi des quitus officiels à certaines listes ».

Quant au représentant du RND, Larabi Safi, ce dernier pointe du doigt « les pressions actuelles constatées chez les imprimeurs », ce qui a selon lui « provoqué ce retard pour la réception des affiches et autres supports même si le retard dans la validation des listes, en plus des opérations de remplacements des noms des candidats recalés par l’ANIE, sont également des facteurs ayant participé à ce retard dans les opérations d’affichage ».

Les recours effectués par des candidats  auprès des instances judiciaires en plus des délais que l’administration a prix pour accorder des congés spécial élection, à certains candidats notamment ceux travaillant dans le secteur public, sont également de l’avis du chargé  des élections  au parti  Jil Jadid, Walid Hedjadj, des facteurs, qui ont poussé ce parti à attendre jusqu’à dimanche 7 novembre avant de se lancer officiellement  dans cette campagne.

Toujours est-il que l’ensemble des partis ont fait de la thématique relative au développement local l’axe principal dans leurs discours, mettant aussi en avant le rôle des collectivités locales dans l’établissement de la politique économique du pays.

Quant au FFS, ce parti a choisi le concept de « la démocratie locale  et une souveraineté nationale ».Le MSP a opté pour le sloLan « Pour une bonne gouvernance et un développement équitable », tandis qu’El Bina a choisi la devise : « Avec l’unité nous bâtirons l’Algérie ».

Le parti du FLNprône le slogan « Nous nous renouvelons », appelant à l’édification du pays avec les bras de la  jeunesse algérienne, alors que le Front El Moustakbal a choisi « Pour une stabilité et le développement », tandis que le RND a opté pour « Une gouvernance  locale pour le changement ».Ce qui est également à retenir, c’est que plusieurs partis ont plaidé pour l’octroi de plus amples prérogatives aux élus locaux dans le but de rendre la commune comme la locomotive du développement national, sans omettre de considérer ces élections comme cruciales dans la poursuite de l’édification des institutions de l’Etat.

Boubekeur Amrani

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *