À la UneActualité

Campagne électorale : La dernière ligne droite

A partir de mardi p à minuit, le silence électoral sera imposé aux candidats en lice pour les élections locales anticipées du 27 novembre. Les candidats qui se présentent sur une liste indépendante ou partisane n’auront plus droit d’animer des meetings ou des rencontres de proximité et de faire des déclarations et ce conformément à la loi portant régime électoral qui interdit les rencontres électorales trois jours avant la date du déroulement du scrutin. C’est dans ce contexte que les candidats et notamment les formations politiques ont investi le terrain et multiplié les sorties à l’occasion de cet ultime week-end de campagne et entendent mettre le paquet au cours des trois derniers jours qui leur reste.

C’est dans ce contexte que le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche a animé hier un meeting à Constantine où il a affirmé que la participation du FFS aux élections locales du 27 novembre, « est un engagement du parti par rapport à ses responsabilités nationales et historiques envers le pays ». Le premier responsable du plus vieux parti d’opposition estime également qu’« il est impossible de dissocier la démocratie du patriotisme », appelant à « se constituerensemble en rempart contre tous ceux qui s’aventurent contre l’unité nationale et porter atteinte à la cohésion sociale ».

De son côté, le secrétaire général du FLN, Abou El Fadhl Bâadji, a indiqué à partir d’Adrar que son parti « adopte un programme « complémentaire » dans la perspective des prochaines élections lequel programme « s’appuie sur le réalisme des aspirations en vue de l’édification d’une économie locale forte ».Il plaidera par la suite pour « la valorisation des secteurs productifs dans cette wilaya, comme l’agriculture, l’industrie et les énergies renouvelables qui sont des défis dans le développement économique durable et la concrétisation de la transition énergétique ».

Pour sa part, le premier responsable du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a estimé à partir de Mostaganem que « le citoyen doit être un véritable partenaire dans la gestion de la commune », expliquant dans le même ordre d’idée que « le véritable changement de la commune nécessite l’intégration du citoyen dans la gestion quotidienne des affaires locales et doit être aussi un partenaire de l’élu local ».Il considèredans le même contexteque « la gestion passée des assemblées locales a prouvé sa défaillance durant les précédentes années et elle n’a pas participé à la concrétisation du développement local et national auquel aspirait le peuple et il faudra revoir notre vision vis-à-vis de ces institutions élues concernant leursmissions et leurs relations avec le citoyen ».

Le président du parti Saout Echaab, Lamine Ossmani, a plaidé à partir de Khenchela, pour « un passage de la gestion administrative des communes vers une étape de gestion économique ».Il appellera dans ce même contexte « à opérer une rupture avec la gestion classique des collectivités locales en vue d’arriver vers une gestion économique qui transformera les assemblées communales en institutions productives et créatrices de richesses ».Ce responsable politique affirme que son parti « à travers ses expertsa proposé 17points de réformes pour rehabiliter les assemblées locales à travers un nouveau modèle de gestion visant à leur donner un statut d’institutions économiques avecune valeur ajoutée qui augmentera leurs ressources financières ».Le premier responsable du mouvement El Bina,Abdelkader Bengrina, a indiquéà partir de la wilaya d’Adrarque son parti « se trace comme objectif,la réalisation de l’autosuffisance et réaliserdes exportations ».Il appellera en ce sens à « la nécessité de concrétisation d’une nouvelle économie basée sur la valorisation des énergies renouvelables et l’agriculture », indiquant dans le même contexte que « le sud du pays est une source de la sécurité énergétique grâce à son potentiel en matière des énergies renouvelables ».

Le parti Jil Jadid considère par la voix de son président Sofiane Djilali, le vote comme « un contrat moral » entre les électeurs et les élus, estimant dans son meeting qu’il a animé hier à Mila, que « la présentationpériodique aux citoyensdes bilans des élus doit être un devoir car le citoyen a le droit d’évaluer ce que ses représentants au sein des assemblées élues ont donné ».Il justifie une telle proposition par « le souhait de concrétiser le principe de la transparence dans la gestion des affaires publiques ».

Boubekeur Amrani

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *