Économie

Atteindre les objectifs nécessite de profondes réformes

Les participants à la conférence nationale sur la relance industrielle ont plaidé hier pour une nouvelle politique de développement du secteur industriel impliquant des changements en matière de gouvernance et des réformes afin de concrétiser les objectifs fixés par les hautes autorités du pays notamment l’augmentation de la part de l’industrie dans le Produit intérieur brut (PIB).

A ce propos, la vice-présidente de la Confédération du patronat algérien citoyen (CAPC), Nacera Haddad a affirmé que l’objectif escompté en matière de croissance du secteur industriel dans le PIB implique des transformations et des actions dans le cadre d’une nouvelle politique de développement qui nécessite, selon elle, des « efforts considérables » et des engagements de la part de tous de manière à réaliser ce « défi ». « Il est urgent d’envisager des mesures d’accompagnement et d’appui des entreprises industrielles dans le cadre d’une démarche pragmatique. Nous n’avons peu de temps et d’étroites marges de manoeuvre pour traduire les objectifs tracés par nos hautes autorités en matière d’industrialisation du pays, surtout avec les retards accusés sur le plan compétitif », a souligné en substance la représente de la CAPC. Dans le même ordre d’idées, le président de l’Association des établissements bancaires et financiers (Abef) et PDG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Lazhar Latrache a insisté sur l’investissement dans les filières stratégiques qui doivent, selon lui, répondent aux besoins du pays en matière de produits et d’équipements et se projeter en suite dans les exportations. Le président de l’Abef a soulevé aussi la question de définition du rôle de l’Etat dans la sphère économique et la libéralisation des initiatives à travers la dépénalisation de l’acte de l’acte de gestion.

Pour sa part, le directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques auprès du ministère des Affaires étrangers, Rabah Fassih, a proposé de favoriser certaines activités industrielles génératrices de plus-values et exportables. Le responsable au ministère des Affaires étrangères a recommandé en outre la formation dans les métiers d’exportation, jugés très « complexes » et de soutenir les entreprises sur le plan de la compétitivité pour rivaliser avec les exportateurs mondiaux.

R.E.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *