Pr. Kamel Sanhdaji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire : Le vaccin utilisé en Algérie efficace contre le nouveau variant
Après un répit qui n’aura duré que quelques mois, la courbe des contaminations au covid-19 dans le pays est repartie à la hausse.
L’apparition d’un nouveau variant appelé Omicron dans le monde alimente d’ailleurs les craintes quant à une éventuelle propagation en Algérie et ne se traduise par une augmentation rapide du nombre de malades, comme c’est le cas actuellement dans beaucoup de pays Européens. Le professeur Kamel Sanhadji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, indique à ce propos que « nous traversons une situation épidémiologique similaire à travers le monde », appelant « à la vigilance et à la protection contre ce virus ». Il réitère, d’ailleurs comme tous les spécialistes, l’appel, outre au respect des gestes barrières, à la vaccination qui est « la seule arme efficace contre ce virus qui se déplace et se propage à sa guise ».
Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, explique que « le variant dominant à 99%, est le variant Delta ». Il estime toutefois qu’il ne faut surtout pas « créer une crise dans une crise avec le nouveau variant Omicron sur lequelnous n’avons pas assez d’informations ». Le professeur Sanhadji, insiste sur la nécessité de se faire vacciner, expliquant qu’ « une telle démarche réduit considérablement, presque à 90%, le taux de mortalité due au coronavirus ». Il indique dans le même sillage que « même après la perte d’immunité plusieurs mois après la vaccination et en cas du retour d’une autre vague, le sujet développera un léger Covid ».
Le professeur Kamel Sanhadji précise à ce propos que le vaccin utilisé en Algérie est constitué d’un virus mort ce qui garanti selon lui « une immunité complète contre le covid-19 et ses différents variant y compris Omicron».
Concernant la campagne menée notamment sur les réseaux sociaux contre la vaccination, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire explique que « le sujet vacciné est assuré d’une immunité de base pouvant lui garantir une protection contre la nouvelle vague et ce 13e variant (Omicron) ». Il assure que le variant Omicron « est victime de ses propres mutations », indiquant que « selon les résultats préliminaires, ce variant a une grande capacité de contagion mais il présente des complications légères moins que celles provoquées par le variant Delta ».
Le premier responsable de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire n’écarte pas en ce sens que ce variant à forte propagation mais présentant moins de complications ne soit le facteur une immunité naturelle au sein de l’humanité entière.
Boubekeur Amrani