Société civile : Réorganiser le bénévolat
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderzak Sebgag, a indiqué hier dans un message lu par son secrétaire général Slimane Tiabi, que « l’organisation de l’action bénévole sur des bases juridiques est une nécessité en vue de désigner les responsabilités et d’expliquer le rôle des associations et de la société civile ». Le ministre a souligné à l’occasion de l’ouverture à Alger du séminaire national sur le bénévolat en Algérie, « la nécessité de consolider le rôle de la société civile et d’assurer une protection juridique des volontaires à travers la mise en place de mesures pouvant définir les droits et devoirs y afférents ainsi que la participation à la promotion de leurs capacités notamment dans la catégorie des jeunes ».
Il a en ce sens expliqué que « l’idée de la tenue de cette conférence nationale est parti de la vision stratégique établie par le plan d’action du gouvernement inspiré du programme du président de la République Abdelmadjid Tebboune ». Et d’indiquer dans le même ordre d’idée que « l’idée s’éclaircit avec l’établissement d’un plan initial définissant les priorités de l’action sociale en Algérie et à travers les lectures des défis et de la réalité qui ont dévoilé plusieurs défaillances et des problèmes structurels et organisationnels qui ont freiné une meilleure exploitation des potentialités et les opportunités démographiques dont jouit l’Algérie, représentée par sa jeunesse ».
Cette rencontre selon, le message du ministre de la Jeunesse et des Sports, « vise au lancement d’une nouvelle étape dans le processus de la solidarité et la prise en charge sociale », à travers, dit-il, « l’adoption de nouveaux concepts et une nouvelle politique dans le programme du travail bénévole pour que ce soit un élément de changement ».
Il a assuré à ce propos que « les nouvelles données générées par les grands changements sur la scène, tout aussi nationale que régionale et internationale, a changé les définitions concernant le rôle de la société civile, ce qui renforce la conviction d’investir dans la société civile qui est l’une des pratiques les plus juste pouvant mener vers un développement durable , ce qui explique aussi l’intérêt suscité au sein de l’Etat quant aux actions de la société civile en lui accordant des avantages et des missions visant à consolider sa participation à l’effort national ».
Il a ensuite salué le travail fait par les bénévoles durant la pandémie du Covid 19 en Algérie qui « a donné lieu à une nouvelle vague d’associations capables de s’adapter aux changements politiques, économiques et sociétaux et diriger efficacement la nouvelle étape ». C’est la raison pour laquelle le ministre a appelé à travers son message à « la nécessité de soutenir les potentialités de ces organisations en leur assurant un climat favorable pouvant garantir aux acteurs de ces mouvements un cadre juridique et organisationnel ».
Les participants débattent à travers des ateliers mis en place, d’un projet de loi relatif au bénévolat ainsi que la structuration du réseau national du volontariat et la présentation des différent expériences comme celles des scouts Musulmans et l’association « Nass El Khir ».
Idir Yaghmoracen
