Actualité

Kamel Nasi, ministre des Travaux publics : 16 projets seront lancés pour fluidifier la circulation dans la Capitale

Seize projets  destinés à fluidifier la circulation dans la Capitale seront lancés très prochainement, a annoncé hier le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri. Celui-ci a fait savoir,  dans une déclaration à Echorouk News, que ces  projets concerneront  les parties ouest, sud et sud-ouest de la Capitale pour fluidifier la circulation. Il a précisé dans ce sens que le délai de réalisation de ces projets est de 12 mois. Le même responsable a, toutefois, reconnu que les travaux risquent de durer plus longtemps en raison de la densité du trafic routier qui caractérise Alger. Ce qui, ajoute-t-il contraint le même département des Travaux publics à donner des instructions aux maîtres d’œuvre pour travailler la nuit et éviter ainsi de perturber la circulation. Cependant, a tenu à préciser le ministre, « ces projets ne règleront qu’en partie le problème de la congestion urbaine dans la capitale, d’où les autres solutions envisagées par son département de concert avec le secteur des Transports ». Nasri fera savoir à cet effet qu’une étude globale et approfondie sur la circulation à Alger avait été réalisée dans ce cadre par les deux départements en plus de quelques solutions provisoires, notamment l’interdiction de la circulation des poids lourds sur le réseau de la Capitale pendant la journée. Abordant le chapitre de la transsaharienne, M. Nasri a fait savoir que des travaux de réhabilitation sont en cours au niveau des tronçons In Salah-Tamanrasset et Tamanrasset-In Guezzam. Des travaux seront, annonce-t-il, lancés dans les prochains jours, sur ce tronçon de 7 km jusqu’à la frontière.

A rappeler d’ailleurs au sujet de cette route qui ouvre la voie vers le continent africain que les pouvoirs publics et les organisations patronales y voient un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km. C’est d’ailleurs ce qu’a récemment affirmé le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir qui a estimé ainsi lors d’une Journée d’étude sur la route transsaharienne organisée par le CNESE et le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) au mois de mars dernier que « les pays membres de la route transsaharienne sont appelés à lancer un débat pour promouvoir cette route stratégique en un corridor devenant un véritable moteur de croissance économique et de développement en Afrique ». 

Akli Amor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *