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Guerre de quatrième génération : De l’importance d’une stratégie de cyber-sécurité

Dans le but de réduire son rôle de leader régional et international, freiner son processus de développement et, surtout, discréditer son peuple et son Armée nationale populaire, certaines entités et régimes hostiles à notre pays, tels que ceux du Makhzen et de son allié sioniste, gênée par son authenticité, son identité et son Histoire pleine d’héroïsme, ainsi que ses principes immuables, ses décisions souveraines et son refus de toutes les formes de chantage et des pressions, multiplient les conspirations ourdies et les campagnes de propagande subversives contre l’Algérie. 

Dans un dossier spécial consacré aux guerres de quatrième génération, la revue El Djeich affirme qu’« il devient de plus en plus évident que certaines parties internes et étrangères cherchent en vain à déstabiliser notre pays et à saper les fondements de l’unité nationale par l’exploitation malveillante et cynique d’une bande de traîtres notamment après les marches populaires du 22 février 2019. Mais grâce à son expérience, sa perspicacité et son habileté à déjouer les complots, l’Algérie a pris conscience de ces visées hostiles et les a révélées à l’opinion publique internationale », citant le scandale d’espionnage qui a révélé la collusion entre l’entité sioniste et le makhzen marocain, à travers le programme «Pegasus». 

« Dans cette configuration, l’Algérie se trouve confrontée aux nouvelles formes de guerre non conventionnelles, dites guerres de nouvelle génération qui se déroule dans l’espace virtuel et cybernétiques d’autant plus qu’Internet est devenu le nouveau champ de bataille miné des parties « sans scrupule, disposant d’armes numériques sophistiquées », estime la revue El Djeich. 

Aussi,  devant cette menace, une véritable cyber-stratégie nationale de système de veille globale s’avère être une nécessité impérieuse et vitale. Une optique entamée déjà en 2020 avec un décret portant sur la mise en place d’une stratégie de cyber-sécurité, avec la création d’un conseil et d’une agence de cyber-sécurité annonçant l’entame de la mise en œuvre de cette stratégie qui devrait permettre, souligne la publication éditée par le ministère de la Défense nationale,  de prendre une longueur d’avance sur les cyber-risques. En 2021, un pôle pénal chargé des infractions liées aux crimes cybernétiques a été créé dans l’objectif de s’adapter juridiquement à cette nouvelle forme de menace.

De son côté, avec une grande longueur d’avance sur ces questions, l’Armée nationale populaire a créé un service «Cyberdéfense et surveillance de la sécurité des systèmes» en novembre 2015, au niveau du Département emploi et préparation de l’état-major. Un système dont la mission, explique l’article de la revue El Djeich, est de sécuriser et de protéger les systèmes et installations vitaux du pays contre les menaces du cyber-terrorisme. Le renforcement et l’actualisation du cadre juridique lié à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication et à la sécurité des systèmes informatiques sont les deux points sur lesquels repose en fait la stratégie de cyber-défense de l’ANP visant à former une ressource humaine technique hautement qualifiée dans le domaine de la cyber-défense.

Par ailleurs, L’Algérie, de plus en plus dépendante des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment des réseaux sociaux, doit assurer la sécurisation des réseaux sociaux qui s’avèrent être le terrain où prolifèrent les fake-news, les messages de propagande, la promotion d’idées subversives afin de manipuler et d’inciter notre jeunesse, qui est le capital-ressource de notre pays, à la violence et à la division des Algériens pour semer le chaos et créer des situations de crise.

Un phénomène de la cybercriminalité qui a pris de l’ampleur, selon les statistiques des services de sécurité, notamment depuis l’apparition du coronavirus (Covid19),  faisant le taux de diffusion de fake-news a augmenté de 14%. La consolidation du lien armée-Nation tout en investissant dans la jeunesse figure en prime position dans cette stratégie de défense contre les cyber-attaques, ajoute l’article de la revue el Djeich qui a souligné à ce sujet l’importance de la réactivation du Conseil supérieur de la jeunesse et le lancement du Forum numérique des jeunes algériens, comme espaces innovants de dialogue et de concertation entre les jeunes des différentes régions du pays.

Akli Amor  

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