Éducation nationale : Un autre examen à la place de la cinquième
Un examen sera institué en remplacement de l’ancien examen de cinquième. Il ne revêtira pas un caractère national et ne sera pas organisé dans les mêmes conditions. un examen sera institué en remplacement de l’ancien examen de cinquième qui a été supprimé, a fait savoir, jeudi lors d’une session plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, qui a expliqué à ce sujet que « les programmes d’enseignement primaire font l’objet d’une révision, et ce, dans le cadre de grands ateliers entamés par le secteur depuis début 2021 ». A une question à propos de la réhabilitation des écoles primaires, le ministre rappellera que « le droit à l’enseignement était consacré dans la Constitution pour chaque Algérien sans distinction aucune », rappelant les indicateurs de scolarisation des nouveaux élèves durant la rentrée scolaire en cours, ayant atteint 98%. le nombre des élèves dans les trois cycles confondus s’élève à 11 millions d’élèves via, précise-t-il, une politique adoptée par le Gouvernement afin de « consacrer l’égalité et mettre terme aux disparités enregistrées entre tous les élèves dans la scolarisation ».
Par ailleurs, abordant un autre sujet en lien avec le recrutement, le ministre de l’Éducation nationale a mis définitivement un terme à la question relative à la liste de réserve appliquée dans les recrutements durant ces dernières années. « Il est impossible, cette année, de continuer à exploiter les listes de réserves de l’année 2017-2018 dont les délais légaux sont expirés », affirme-t-il en expliquant que ces dernières « ont été exploitées exceptionnellement les dernières années pour assurer l’encadrement de certaines spécialités et matières dans les régions des Hauts-plateaux et du Sud », alors que « plus de 28.000 postes d’enseignant ont été ouverts en 2017 ».
Affirmant à cet effet que les diplômés des écoles normales supérieures (ENS) sont prioritaires dans les recrutements du secteur de l’éducation nationale, en vertu du contrat signé avec eux et insistant sur le fait que le recrutement est soumis également aux besoins pédagogiques du secteur, M. Belabed note que l’exploitation des listes de réserve grâce à l’autorisation exceptionnelle de la Direction générale de la Fonction publique ces dernières années a permis la mise en place d’un système de recrutement inter-wilaya assurant ainsi l’encadrement nécessaire aux élèves. Quelque 8.247 enseignants ont été recrutés sur un total de 8.706 diplômés des ENS, alors que 459 enseignants restent « sans emploi », a-t-il déploré.
Le nombre de diplômés de ces établissements dépasse les besoins du secteur depuis 2015, ce qui a contraint la tutelle à recourir à « une autorisation exceptionnelle », en vertu de laquelle il a procédé au détachement pour assurer le travail en dehors du palier, et ce, après l’approbation du concerné, avec maintien de la classification, a expliqué M. Belabed qui assure à propos du versement des salaires et primes aux enseignants. Et d’ajouter que ses services ont entamé les contacts avec le ministère des Finances, à l’effet d’accélérer la cadence des procédures et du contrôle financier des dossiers concernés par le transfert wilayal, en vue de traiter ces dossiers dans les délais adéquats ».
Akli Amor