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FAF : Amara dans la tourmente

Dans plusieurs de nos précédentes éditions, nous rapportions que le courant ne passe désormais plus entre le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf Eddine Amara, et l’entraîneur national, Djamel Belmadi. 

La vidéo qui a circulé sur la Toile, à l’arrivée de l’équipe nationale à Douala, le 7 janvier, lorsque Belmadi a refusé, en public, de serrer la main à Amara, a démontré à tout le monde que cette information est vraie. A Douala, les deux hommes n’ont pas collaboré ensemble, et la relation entre eux est devenue électrique, selon des échos parvenant du lieu d’hébergement de l’équipe. Cela ne s’est pas arrêté là. Après le match contre la Côte d’Ivoire (1-3), et le départ de 19 joueurs vers leurs clubs, Belmadi a lancé des mots forts : « Ce n’est pas à moi de tout faire. Mon travail se limite sur la préparation de l’équipe et la gestion des matchs ». Ce fut, là, un message fort adressé par le coach national en direction de la FAF et son président, qu’ils sont appelés à assumer leurs responsabilités. Amara est mis, dès lors, sous le feu des projecteurs, l’obligeant à démentir tout conflit avec Belmadi. « Je ne sais pas pourquoi on veut créer un prétendu conflit entre moi et le sélectionneur national. Il y de bons rapports entre nous et chacun faire sn travail comme il se doit. Le reste n’est que parlottes », a indiqué le successeur de Zetchi. Mais à en croire des sources, l’étau commence à se resserrer autour de ce dernier, lui qui commence à faire le vide autour de lui. Ceux qui lui ont fait confiance pour le plébisciter dans ce poste commencent à se retirer, le laissant livrer à lui-même. Même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezzak Sebgag, le met dans son collimateur, en se rendant compte que Amara est loin du compte et est loin l’homme de la situation. Avec lui, constate-t-il, tout avance à reculons et le changement devient primordial. Allons-nous, le cas échéant, vers un retrait de confiance  à Amara ou une démission de sa part ? Les jours à venir apporteront les détails nécessaires concernant cette affaire.  

Abderrahim Mahious  

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