Régions

Oran : Démolition de 21 constructions illicites à Fleurus

Les services urbanistiques de la commune de Benfréha, à l’est d’Oran,  viennent de démolir plus d’une vingtaine de construtions illicites, construites sur des terrains relevant des services domaniaux et des services agricoles, apprend on auprès des services de la wilaya d’Oran. «Ces habitations, constituées essentiellement de bidonvilles, ont été édifiées illégalement dans le lieudit Hassiane Toual, ex-Fleurus», ont ajouté les mêmes sources, ajoutant que «07 autres taudis en chantier ont été rasés par les mêmes services». Cette mesure a été décidée par la wilaya d’Oran. Elle concerne l’ensemble des 26 localités composant le territoire de la capitale de l’Ouest.  La Daira d’Ain El Türck, abritant la plus grande station balnéaire de la partie ouest du pays, n’est pas en reste. Les services communaux font état d’une «importante ceinture de bidonvilles l’entourant». À Bousfer, très précisément au niveau de la façade maritime, plusieurs taudis, dressés près de la baie, ont été démolis».  Il s’agit essentiellement de ces cabanes et autres abris de fortune bâtis illégalement. «Leurs propriétaires sont, outre la réglementation qu’ils ont outrepassé, dénaturé l’esthétique de la plage ». Toujours dans la même daira, les services techniques, appuyés par les représentants du commerce et des policiers en charge de la protection de l’environnement ont, à plus d’un titre, relevé plusieurs dépassements, d’où des mesures non moins importantes qui ont été prises pour la récupération des espaces piétonniers, squattés par les taverniers, les cafetiers, boulangers, et restaurateurs autoproclamés. Au troisième jour de l’opération, les mêmes services ont «libéré plusieurs trottoirs, et procédé à l’arrachage des  insignes publicitaires dressés sur les espaces réservés aux piétons ». Cette démarche rentre dans le cadre des préparatifs de la ville d’Oran pour les Jeux Méditerranéens, celle-ci repose essentiellement sur l’embellissement de la ville et de ses alentours.  La «bidonvilisation» de la cité a, à plus d’un titre, constitué l’objet des débats soulevé aussi bien par les hautes autorités que par les autorités locales. La commission en charge de  cette problématique a recensé plus de 41 000 bidonvilles, dont 20 000 sont dressés dans le secteur urbain de Bouamama, rattaché à l’APC d’Oran.

Salim Abdenour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *