Lamamra participe au Conseil exécutif de l’Union africaine : Faire front contre l’entité sioniste
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, est arrivé hier dans la capitale Ethiopienne, Addis-Abeba où il prendra part aujourd’hui et demain aux travaux de la 40e session du Conseil exécutif de l’Union africaine. Des travaux qui seront consacrés, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, au débat autour « de toutes les questions relatives à la coopération entre les pays africains en vue de relever divers défis, sécuritaires et politiques qui sont dictés par la situation actuelle mais également celle dictée par la situation pandémique due au coronavirus et son impact sur l’économie et la santé dans le continent ».
Il est également question que cette session se penche sur les rapports établis concernant les différentes activités et mécanismes des commissions du Conseil exécutif ainsi quedes questions organiques.
Ce communiqué précise également que « cette 40e session du Conseil exécutif se penchera sur les préparatifs du 35e sommet des chefs d’Etats et de gouvernements qui aura lieu le 5 et 6 février »annonçant la possibilité de voir Ramtane Lamamra s’entretenir en marge des travaux avec ses homologues des pays africains notamment sur des sujets intégrés dans l’ordre du jour et les efforts déployés par l’Algérie pour la préservation de l’unité de l’UA et contre les tentatives visant à sa division, comme celle relative à l’octroi, en août 2021 du statut d’observateur au sein de l’UA au profit de l’entité sioniste, par le commissaire de l’UA Moussa Faki et ce de manière unilatérale. Notons que cette décision prise sans consultation des pays membres a suscité une véritable levée de boucliers à travers lequel, plusieurs pays africains, comme l’Afrique du Sud, le Mozambique, Djibouti, les Iles Comores, la Libye, la Tunisie, l’Égypte, le Soudan, la Mauritanie, le Sahara occidental, pour ne citer que ces pays et bien entendu l’Algérie qui a lancé une véritable offensive diplomatique pour faire barrage aux tentatives de division de l’UA.
Boubekeur Amrani