JS Kabylie : Yarichene officialise sa démission
Le prédisent de la JS Kabylie, Yazid Yarichene, a présenté sa démission au Conseil d’administration de la SSPA.
La direction du club a confirmé l’information dimanche soir, en présentant ledit document sur sa page Facebookofficielle ? La même source ajoute qu’une réunion d’urgence se tiendra incessamment pour prendre les décisions qui s’imposent. Yarichene avait annoncé son départ verbalement, juste après la défaite à domicile contre le MC Alger (1-0), intervenue jeudi dernier, dans le cadre de la mise à jour du calendrier de la Ligue 1 algérienne de football. « C’est avec un grand regret que je me vois contraint de vous notifier ma démission du poste de président du Conseil d’administration de la SSPA / Jeunesse Sportive de Kabylie et ce, pour des raisons majeures, qui m’empêchent d’aller au bout de mon projet avec le club, qui consistait à réhabiliter ce dernier et à lui redonner toute sa dimension » a-t-il indiqué dans ce document, daté du vendredi 11 février. Larichène a clairement laissé entendre en effet que ce revers contre le Mouloudia n’était que la goute d’eau qui avait fait déborder le vase, car les « vraies raisons » qui l’ont poussé à démissionner étaient beaucoup plus profondes. « Après ma prise de fonctions, j’ai promis de mettre tous les moyens nécessaires pour relancer le club, et à mon niveau, j’ai vraiment donné le maximum. Malheureusement, aucun soutien supplémentaire n’a suivi depuis. Même nos sponsors traditionnels ont adopté une position incompréhensible » a-t-il dénoncé « Devant cette totale absence d’accompagnement, et sachant que notre club a accumulé des dettes astronomiques, je me retrouve devant une impasse, qui ne me laisse guère le choix. Je dois partir et je le fais avec frustration, et avec un profond sentiment d’injustice, car la JSK est livrée à elle-même, alors que d’autres clubs sont soutenus par de grandes sociétés nationales. Face à cette inégalité des chances, j’éprouve de la Hogra » a-t-il encore écrit. Déjà interdite de recrutement en raison des dettes, la JSK plonge davantage dans le doute.
A. Mahious