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Le président de la République prendra part au 6e Sommet du GECF : Garantir la stabilité de l’approvisionnement en gaz

Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, doit prendre part au 6e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) mardi à Doha. Un Sommet des plus acteurs et producteurs du marché mondial du gaz et qui intervient dans un contexte particulier. Un contexte marqué par d’importantes tensions sur les approvisionnements du marché en gaz, dans le sillage de la baisse des investissements induits par la pandémie de covid-19 et le crash des marchés qu’elle a induit en 2019. 

Il intervient également sur fond de tensions géopolitiques, notamment en Europe, en raison de la crise ukrainienne, et de la menace de sanctions qui pèse sur la Russie principale fournisseur en gaz et en pétrole du marché européen. Le Sommet de Doha doit dès lors prendre une dimension diplomatique particulière, dans la mesure où le Qatar a déjà affiché son intention de jouer un rôle plus marqué sur le marché européen dans ce contexte de crise. 

Pour sa part, l’Algérie qui prend part à ce sommet et qui est l’un des acteurs majeurs du marché gazier notamment dans le bassin méditerranéen et le Sud de l’Europe, s’appuie sur son passif de fournisseur fiable et attaché au respect de ses engagements afin de plaider pour des règles de marchés plus équilibrés, dans le cadre de contrats à long terme, qui permettent d’assurer des revenus suffisants à long terme afin de garantir le maintien des investissements en amont et sécuriser les approvisionnements. Une position réaffirmée, il y a quelques jours, par le Secrétaire général du GECF, l’Algérien Mohamed Hamel. 

Lors du symposium annuel AIE-IEF-OPEP sur les perspectives énergétiques – organisé la semaine dernière par ses parties permanentes, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le Forum international de l’énergie (IEF) et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) –  Mohamed Hamel a souligné « qu’un manque d’investissement aujourd’hui rendra le gaz inabordable demain ». Il a également souligné que « l’industrie du gaz naturel est à forte intensité de capital, avec de longs délais d’approvisionnement et des périodes de récupération. Elle a besoin de stabilité des politiques et de la réglementation ». « Cela exige également une juste valeur et un partage équitable des risques entre toutes les parties prenantes pour maintenir la sécurité de la demande, ainsi que la sécurité de l’approvisionnement », a-t-il déclaré.

Notons que le sommet du GECF sera précédé la veille par une réunion ministérielle à laquelle prendra part le ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab à Doha. 

Le GECF est composé de 11 pays membres, en l’occurrence l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago et le Venezuela, ainsi que de sept pays observateurs, à savoir l’Angola, l’Irak, la Norvège, le Pérou, les Emirats arabes unis et l’Azerbaïdjan.

Chokri Hafed

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