Covid-19 : Sanhadji : « L’Algérie a atteint 50% d’immunité collective »
Des chercheurs qui ont pris part hier à la journée d’information sur l’immunologie et la vaccination contre le virus du Covid 19 organisé par la Société algérienne d’immunologie ont relevé que la vaccination était en grande partie derrière le nombre relativement faible de décès à cause de la pandémie et de contaminations à ses variants. Ces derniers ont fait en effet remarquer que malgré les quelques cas signés par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière sur des personnes ayant eu leur deux doses de vaccins, il n’en demeure que les implications n’ont pas été d’une grande gravité.
Un constat qui incite les mêmes chercheurs à appeler les citoyens à poursuivre massivement la vaccination étant donné notent-ils que les scientifiques n’ont pas encore de données précises sur les éventuels variants qui pourraient naître dans l’avenir.
Ainsi, Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie qui a souligné que l’organisation de cette journée vise à donner au domaine de l’immunologie sa place parmi les autres spécialités n’a pas manqué de rappeler que le variant Omicron doit être pris au sérieux malgré ses symptômes légers mais qui engendre tout de même des décès. Pr Kamel Sanhadji fera part de son côté de l’existence d’un autre vaccin administré par voie nasale et plus efficace. Le même orateur relèvera toutefois que les autres vaccins existants ont grandement contribué à contenir le virus dans et prévenir les grandes proportions. L’Algérie ajoute-t-il, a pour le moment réalisé seulement 50% d’immunité collective. Ce qui est, juge-t-il, insuffisant pour faire face au virus.
Akli Amor