Économie

Industrie : Le développement de la filière électrique doit doper les exportations

Quinze jours se sont écoulés depuis que le président de la République a donné des instructions pour le recensement des grandes sociétés en activité dans tous les créneaux essentiellement celles activant dans l’industrie électrique dans un délai d’un mois. Le ministère de l’Industrie a été chargé de cette tâche en collaboration avec tous les secteurs concernés. Aussi, après l’expiration de la moitié de ce délai fixé, le Directeur général de la compétitivité au niveau du ministère de l’Industrie, Guend Abdelaziz, est revenu, hier, avec moult détails sur ce dossier lors de son passage à la Chaîne Une de la Radio nationale.

Ce travail qui entre dans le cadre de la stratégie du ministère de l’Industrie pour le développement des filières industrielles avance à un rythme adéquat, a donc fait savoir Guend qui a expliqué que « ce travail vise à permettre à terme à ces entreprises d’apporter une valeur ajoutée à l’économie nationale et participer par voie de fait à l’augmentation de Produit Intérieur Brut (PIB) ». Évoquant spécialement les industries électriques, l’invité de la radio a estimé que « cette filière a atteint un degré de maturité qui lui permet de jouer ce rôle et de s’imposer sur le marché national et sur le marché international ». « Une filière qui manque toutefois d’organisation et de structuration », ajoute-t-il tout en assurant que le ministère de l’Industrie travaille pour la prise en charge de ces imperfections.  Guend expliquera ainsi que cette filière des industries électriques « a été choisie parce qu’elle a tous les atouts et les qualités pour jouer un rôle important dans la stratégie globale du ministère de l’Industrie qui a mis sur pied, jeudi passé, un regroupement professionnel composé de divers intervenants dans la filière dans la mission est d’œuvrer à lever tous les obstacles qui entravent encore son avancée », dira-t-il. Guend a ainsi révélé que « pour l’instant, l’apport de la filière des industries électriques au Produit Intérieur Brut (PIB) n’est que de 1% ou un peu plus ». Il ajoutera que « le nombre d’opérateurs activant dans la filière n’est pas encore connu » rappelant ainsi l’intervention du président de la République pour le recensement.

Le Directeur général de la compétitivité industrielle au niveau du ministère de l’Industrie citera à cet effet l’existence d’une entreprise algérienne spécialisée dans la production et la fabrication de station de production de centrales électrique à Batna qui a tous les atouts pour s’imposer à l’international. Une autre société de production de câbles et autres équipements, des entreprises publiques et privées spécialisées dans la production de transformateurs et de générateurs. Il reste juste à mettre en place une chaîne de valeur à même de maîtriser les prix et d’aller vers l’international tel que les marchés africains et arabes.  Enfin, dans l’optique de renforcer la compétitivité, Guenid a estimé que le volet de l’infrastructure « est une priorité pour le gouvernement ». 

Akli Amor

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