Économie

Viandes rouges : 150 points de vente ouverts

Le directeur des études et du développement au niveau de la société algérienne des viandes rouges, Ziani Ali, a fait part  hier  à la radio nationale de l’ouverture de 150 points de ventes de viande rouge durant ce mois de Ramadhan. Les sites choisis pour l’opération, explique-t-il, « seront connus via des informations émanant des directions du Commerce des wilayas et des directions locales des services Agricoles ». Le même responsable qui a assuré des capacités nationale à couvrir suffisamment les besoins a fait savoir que « l’Algérie dispose présentement de quelques 25 millions de têtes qui pourront ainsi répondre à la demande attendue à travers toutes les wilayas qui abriteront ces points de vente notamment les grandes villes à l’instar de la capitale, Oran, Constantine, Annaba et Skikda ». Ziani précisera par ailleurs que « les viandes seront vendues à des prix très abordables et accessibles aux bourses des ménages algériens ». Par ailleurs, cette société créée en 2015, ajoute son directeur, « travaille selon une stratégie conçue dans l’objectif de satisfaire la demande nationale ». Une démarche basée notamment sur l’ouverture de trois abattoirs à travers les wilayas des hauts-plateaux connues pour leur production en viande rouge et pour leur vocation d’élevage de bétail à savoir El Bayadh, Djelfa et Oum Bouaghi. Dans la wilaya d’Annaba, c’est un ancien abattoir qui a été réaménagé et refait, a fait savoir l’invité de la radio nationale qui n’a pas manqué de préciser que ce dernier est entré en service depuis le début de l’année. Le même intervenant a noté que « ces abattoirs  ont été construits selon des techniques permettant de répondre aux normes et standards régissant ce domaine à l’international ». Ziani qui a abordé le développement du créneau a ainsi expliqué que « les opérations de restructuration de la filière des viandes rouges est accomplie avec succès depuis le début de cette année avec comme objectif principal au point de mire l’augmentation de la production nationale ». Le même intervenant n’a pas manqué non plus de souligner l’importance de la décision du président de la République d’interdire l’importation des viandes congelées visant à encourager et protéger les producteurs nationaux. En fait, expliquait-il, « la stratégie nationale vise surtout et à long terme à assurer l’autosuffisance en matière de viandes rouges et non à intervenir conjoncturellement ou ponctuellement ». Une stratégie basée entre autres sur l’encouragement des éleveurs à se concentrer sur l’activité d’élevage en leur assurant les aliments et les fourrages à des prix subventionnés ne dépassant pas les  2 600 dinars le quintal. Une démarche rendue possible, explique-t-il, « par le partenariat triangulaire entre la société algérienne des viandes rouges, les éleveurs et l’Office national des aliments de bétail. De leur côté, les intermédiaires, dont le rôle est bien défini, assurent la mise à la disposition de la viande, aux consommateurs algériens ».  

Kamel Nait Ameur

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