En prévision du mois de Ramadhan : 1.151 marchés de proximité ouverts
L’approvisionnement des marchés en produits de large consommation est au cœur des préoccupations quelques jours avant le mois sacré de Ramadhan.
Intervenant au Forum de la radio nationale, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités commerciales au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Sami Koli, a annoncé «l’ouverture de 1.151 marchés de proximité».
«Ils permettront de couvrir la demande accrue sur les produits alimentaires durant le mois sacré», a-t-il fait savoir. La même source souligne que «ces marchés sont répartis au niveau de 731 communes et 439 daïras et visent à rapprocher le service des citoyens, notamment les habitants des régions reculées, les zones d’ombre et les nouvelles cités, outre la commercialisation des produits locaux à des prix raisonnables». Sami Koli a révélé «le lancement de l’opération de ventes promotionnelle et de la vente au rabais», mettant en avant «les espaces dédiés aux femmes productrices pour la vente de leurs produits de terroir durant le mois du Ramadhan». Evoquant l’éventuelle rareté de certains produits à large consommation, Sami Koli a fait état de «la disponibilité de la production» en précisant que «les unités de production tournent à plein régime». Des descentes seront effectuées dans les prochains jours pour « dévoiler les stocks destinés à la spéculation » À ce propos, plus de 8000 agents de contrôle seront mobilisés à l’effet d’assurer la protection des consommateurs durant le mois de Ramadhan», a révélé Koli. A la question liée à la régularisation du commerce, la même source a affirmé que «le secteur avait réussi à intégrer 4.000 jeunes ayant effectué l’opération d’inscription au registre de commerce jusqu’à ce jour. Cela constitue un indicateur positif quant à l’état d’avancement des opérations d’organisation du marché ». Koli annonce que «le secteur œuvre au parachèvement des textes juridiques relatifs à la concurrence, et ce, en vue de mettre un terme au monopole dans le marché». Outre l’élaboration d’un projet d’arrêté interministériel entre les secteurs du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture et de l’Intérieur, en cours d’examen, la même source a indiqué que «le projet en question concerne le tri des fruits et légumes en les proposant au consommateur selon la qualité et la nature, en sus de la fixation de leurs prix selon le principe du libre choix». En coordination avec les secteurs concernés dans le cadre des groupes de travail, le secteur du Commerce œuvre, selon l’intervenant, au contrôle des documents nécessaires en coordination avec les producteurs, les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les artisans, en plus de la publication d’un document permettant aux secteurs concernés de suivre le processus des produits afin de lutter contre la spéculation ainsi que les intermédiaires dans la chaine de distribution.
Salim Abdenour