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Élection locale partielle du 15 octobre : 401 candidats pour les six communes concernées

Pas moins de 401 candidats concourent pour les 90 sièges en lice dans les six communes des wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa, à l’occasion des élections locales partielles devant avoir lieu le 15 octobre prochain. 

Le président de l‘Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a animé, hier, une conférence de presse pour donner des détails concernant ce rendez-vous. Les élections locales du 27 novembre 2021 n’ont pu se tenir au niveau de ces six communes en question, à savoir Feraoun, M’cisna, Toudja et Akbou dans la wilaya de Béjaia, et Ait Mahmoud et Ait Boumahdi dans la wilaya de Tizi-Ouzou, fautes de candidatures. Des communes qui sont gérées depuis par des administrateurs désignés. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Selon Charfi, 53 dossiers, dont 38 de partis politiques et 15 d’indépendants, ont été retirés. Pour les formations politiques, il s’agit, entre autre, du Front des forces socialistes (FFS), Front de libération national (FLN), Rassemblement national démocratique (RND), Front Al Mostaqbal, Al Binaa et le Mouvement de la jeunesse algérienne (MJA). Sur les 401 candidats, 262 se sont présentés au niveau des quatre communes de Béjaia et 139 à Tizi Ouzou. Le Président de l’ANIE a tenu, à cet effet, à signaler que tout est fin prêt pour la tenue de ce rendez-vous. Il a indiqué, dans ce sens, que, pour la première fois, à l’occasion de cette élection partielle, des «cellules opérationnelles de coordination» ont été mise en place, au niveau des délégations locales de l’Autorité, de commune et de wilaya, et ce, pour «coordonner» le travail avec les différents services de l’administration impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans l’organisation d’une élection. Il a cité, comme exemple, l’éducation pour la mise à disposition de l’ANIE des établissements scolaires, ou bien encore la communication dans le cas où il y a un quelconque souci technique. Charfi a insisté sur le fait que même si ce rendez-vous ne concerne que six communes, il nécessite néanmoins la mobilisation de tous les moyens pour garantir sa réussite. Il a cité l’exemple de la commune d’Akbou, la plus importante parmi les six, avec 23 sièges en lice, qui nécessite 14 centres, 67 bureaux de vote et pas moins de 539 encadreurs. Au total, 51 centres et 171 bureaux de vote devront être réservés pour mener à bien ce rendez-vous électoral qu’encadreront 1452 encadreurs, a-t-il fait savoir. Il est utile de rappeler, en dernier lieu, que c’est le 17 juillet dernier que le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, avait signé un décret présidentiel portant convocation du corps électoral en vue de ces élections partielles. Le délai consacré au dépôt des dossiers de candidatures avait pris fin le 25 août dernier.

Elyas Nour

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