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Université : Une nouvelle classification en cours d’élaboration

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est en phase d’élaborer une classification des universités algériennes dont les résultats seront rendus publics durant le mois de mai prochain, a fait savoir hier sur les ondes de la radio nationale Chaîne Trois, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologiques au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Bouhicha. Ce dernier n’a pas caché son souhait « de voir au moins cinq universités algériennes classifiées parmi les deux cents universités soumises au ranking à travers le monde ».  « Cette démarche de classification vise à désigner les universités algériennes capables de figurer sur les classements mondiaux », a expliqué Bouhicha. Il ne manquera pas de faire savoir que « 17 universités algériennes figurent déjà dans les classements internationaux à l’instar de l’université de Sidi Belabes et de Sétif ». Toujours au chapitre des objectifs assignés à cette nouvelle démarche du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le même responsable dira que « son département espère pouvoir faire entrer au moins cinq ou six  universités algérienne parmi les deux cents  ou 500 meilleures universités à travers le monde ».  

Par ailleurs, abordant les moyens d’y parvenir, Bouhicha a indiqué que « son département ministériel a mis au point une plate-forme numérique pour la documentation et les travaux de recherches scientifique ». « Une plate-forme qui comporte actuellement plus de 870 revues scientifiques dont 287 sont catégorisées à la classe « C » précise-t-il. Bouhicha n’a pas non plus omis d’assurer que « le travail se poursuit pour l’enrichissement de cette plate-forme avec plus de contenu scientifique ».

Au sujet du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies récemment mis sur pied, l’invité de  la radio a estimé que « la constitutionnalisation de cette institution est un indicateur de la volonté des pouvoirs publics de redonner à l’université algérienne ses lettres de noblesse ». Le même responsable affirme « la mobilisation, depuis 1997, de 154 milliards de dinars  au profit de la recherche scientifique ». « Une moyenne de six milliards par année », précise Bouhicha qui a estimé le montant « très faible » en comparaison avec les pays développés mais qui est logique au vu du PIB national. 

Enfin, l’invité de la radio n’a pas manqué de faire savoir que « le partenariat algéro-français dans le domaine de la recherche scientifique portera sur l’échange de connaissances et le renforcement de mobilité des étudiants entre les deux pays ».

Kamel Nait Ameur

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