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Médiation algérienne pour le règlement du conflit du barrage de la renaissance : Lamamra salue la position soudanaise

Les autorités soudanaises avaient exprimé une position « très positive » concernant les efforts consentis par l’Algérie dans le cadre de sa médiation dans le dossier du barrage de la renaissance, selon le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenuà l’issue de la réunion à Alger des sept pays du voisinage de la Libye. Répondant à une question sur la médiation de l’Algérie dans le dossier du barrage de la renaissance, M. Lamamra a en effet estimé que les déclarations du Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok, étaient « très positives » puisqu’il a salué les efforts de l’Algérie dans ce dossier. Cela encourage l’Algérie à poursuivre ses efforts dans ce sens jusqu’au règlement du différend.

Dans un entretien avec la chaîne de télévision saoudienne « Al Sharq », le Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok, avait en effet salué l’initiative entreprise par l’Algérie pour résoudre la crise du barrage de la renaissance, prévoyant qu’une « solution à cette crise sera trouvée prochainement dans le cadre du droit international sans omettre de signaler que « le Soudan sera exposé à un grand danger s’il arrivait quoi que ce soit au barrage de la renaissance éthiopien ». Tout en assurant qu’il n’existe pas de « solution militaire » pour les différends avec l’Ethiopie au sujet des frontières ou du barrage et confiant en la médiation algérienne, le Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok prévoit  « une solution prochaine à cette crise dans le cadre du droit international ».

A noter par ailleurs que l’Algérie avait  lancé une initiative, favorablement accueillie par les parties impliquées dans le conflit pour l’optique de convenir d’une rencontre entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie. Ces pays impliqués dans le litige connaissent par ailleurs l’expérience algérienne dans la direction de médiations internationales pour le règlement de nombreuses crises. Une disponibilité à la médiation exprimée d’ailleurs par M. Ramtane Lamamra qui affirmait lors d’une conférence de presse tenue à Alger que  « le devoir de l’Algérie est de faire preuve de disponibilité, de courage, de dévouement afin d’aider ces parties à transcender une situation difficile pour se retrouver dans l’entente dans une situation de normalité qui permet aux trois peuples de bénéficier de cette ressource précieuse d’une manière organisée, transparente et équitable ».Rappelons à ce propos que  » la valeur ajoutée de l’Algérie, en plus de son expérience, réside dans le fait que les trois parties lui font confiance », le ministre des affaires étrangères a tenu à exprimer son regret de constater que les trois pays concernés par ce dossier, l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie  » se retrouvent dans une situation difficile suite au conflit d’intérêt sur une question vitale qui est celle des ressources en eau ». Des « contacts permanents avec l’Union africaine et la Ligue Arabe et d’un échange d’informations avec les autres parties, impliquées dans des médiations à ce sujet » avait assuré le chef de la diplomatie algérienne.

Akli Amor

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