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Oran : La mercuriale flambe

Le climat d’ores et déjà morose de cette première journée du mois de Ramadhan marqué par la flambée des prix de tous les produits alimentaires. En effet, les tarifs appliqués dans les marchés du centre-ville, notamment les placescommerçantes d’El Hamri, de la rue des Aurès,  sont devenus une citadelle prenables qu’aux familles aux revenus faibles. Les prix du marché hebdomadaire d’El Hamri et du marché quotidien des légumes et des fruits à Oran n’étaient aujourd’hui pas à la portée de la majorité des citoyens. En effet, le tarif de la pomme de terre est fixé selon le calibre. Il oscille entre 100  et 120 dinars/kg. Idem pour les tomates de bonne qualité  proposées au prix de 120 dinars/kg et entre  70 et 90 dinars/kg pour la qualité moyenne.  Et aux haricots verts de continuer leur envolée pour qu’ils soient affichés au prix de  350 dinars/kg ; la laitue est proposée entre 100 et 120 Da/Kg,  les oignons à 80 DA, les poivrons pour 140 dinars, les navets pour 100 DA…etc. Les dattes étaient disponibles sur les deux marchés à des prix variant entre 500 et 700 Dinars, selon la qualité, et les olives à 350 à 400 Dinars/le KG. Au rayon des viandes rouges, le prix du bœuf de chair est monté à 800 dinars, alors qu’il était à 750, et celui de la viande de l’agneau est passé à 2.000 dinars/ kg après qu’il ait varié entre  1.450 et 1950 Dinars, ce selon la qualité et la provenance. Aussi, la viande blanche, notamment le poulet a connu une hausse sensible de son prix.  Si le poulet vidé est cédé à 450 Da/KG, le poulet rôti se fait traditionnellement très rare pendant le mois de Ramadhan. Jusqu’ici, le lait et l’huile sont également indisponibles. Le peu de commerçants qui proposent de l’huile de table l’affichent au double du prix.  Cette hausse survient alors que les commerçants du marché de gros d’El Kerma commercialisent leurs produits en détail, le marché de la friperie de Savignon, près d’El Hamri, est transformé en marché de fruits et légumes.  Force est de constater qu’en plus de la saleté marquant ces lieux de commerce, l’affichage des prix est une règle allègrement bafouée. est Exprimant leur vif mécontentement, nombreux sont les consommateurs qui se sont demandés où sont passés les contrôleurs des prix annoncés à grand renfort de publicité par les services compétents et les mesures édictées par le gouvernement pour stabiliser les prix.

Kada Benrahil

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