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Résolution du Parlement européen sur l’Algérie : Le Conseil de la Nation et le CNDH dénoncent

Le président du Conseil de la Nation, M. Salah Goudjil, a fustigé, hier dans une allocution qu’il prononcée à l’issue d’une séance plénière de la Chambre basse du Parlement, la résolution du Parlement européen (PE).  Il a indiqué que « c’est l’Algérie qui donne des leçons en matière de liberté d’expression et de respect des droits de l’homme et non l’inverse, car il s’agit là d’un des principes et références de l’Etat algérien consacrés dans la Proclamation du 1er Novembre 1954 et dans sa Constitution plébiscitée par le peuple algérien le 1er novembre 2020 ». L’occasion était pour le président du Conseil de la nation de saluer la politique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et ses efforts inlassables visant à « asseoir les fondements de l’Algérie nouvelle qui rejette toute forme de politique de diktat, de tutelle ou d’immixtion dans ses affaires internes, une Algérie forte et respectée, qui a son mot à dire dans les fora internationaux ». Parmi les fondements de l’Algérie nouvelle, « le soutien aux peuples qui croupissent encore sous le joug colonial et qui luttent pour leur autodétermination conformément aux principes de la légalité internationale », a-t-il souligné.

A ce propos, le président du Conseil de la nation a réaffirmé « la position constante et inaliénable de l’Algérie en faveur du peuple palestinien dans son combat pour l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods Echarif pour capitale ». Il a également appelé à « permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et s’affranchir du joug colonial du Makhzen », le félicitant pour ses 50 ans de lutte et de combat.

De son côté, le Conseil national des droits de l’Homme a estimé hier dans un communiqué que la résolution du Parlement européen sur la liberté d’expression en Algérie, est une « ingérence flagrante » dans les affaires de l’Algérie. »À la lumière de l’évolution positive de la liberté d’expression en Algérie, la résolution  qui a été sévèrement critiquée par plus d’une partie en Algérie et à l’étranger, constitue une ingérence flagrante dans les affaires de l’Etat algérien , notamment dans les affaires judiciaires », estime le CNDH. Le Conseil a déclaré qu' »il était plus approprié que le Parlement européen choisisse d’exprimer son avis face à un partenaire de l’Union européenne, l’approche convenue en tant que cadre organisé de dialogue, de consultation et d’expression d’opinion, qui est représenté par canaux officiels tels que le Conseil de partenariat ou la commission parlementaire mixte ou encore une séance d’audition, comme cela a été fait au mois, lorsqu’ à l’invitation adressée par la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen au président du CNDH , ce dernier a assisté et discuté avec les membres de cette instance de la situation des droits de l’homme en Algérie. D’autre part, il a souligné que l’Algérie « s’emploie à faire passer ses messages diplomatiques à travers sa lutte continue pour défendre les droits des plus faibles à travers des canaux de dialogue et de discussion dans des cadres organisés et des instances officielles telles que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies ».

Le Conseil national des droits de l’homme a affirmé qu’il « suivait avec beaucoup d’attention l’évolution de la liberté de la presse à travers la croissance du nombre d’espaces médiatiques avec leurs différents supports et les différentes formes de soutien apportées par l’État et ses différentes institutions pour accompagner les institutions médiatiques ». Le Conseil a également rappelé au Président de la République « la volonté du Président de la République de renforcer les garanties de la liberté d’expression », ainsi que sa « position encourageante pour la liberté de la presse en sa Journée internationale, lorsqu’il a personnellement supervisé une l’accueil des représentants des différents médias, l’écoute de toutes les opinions dans leur diversité et parfois contradictoires, et l’incitation de chacun à s’engager dans le système judiciaire qui garantit la protection du journaliste et des médias.

R.N.

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