Ali Bey Nasri, président de l’Anexal : « L’Algérie peut bénéficier du modèle économique italien »
L’assise industrielle et le modèle économique italien ainsi que ses nombreuses PME/TPE inspirent peuvent être une source d’inspiration pour les programmes de diversification en Algérie. C’est du moins ce pour quoi plaide le président de l’Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri. S’exprimant hier sur les ondes de la chaine 3, il dira que «ce modèle peut servir d’exemple à l’Algérie », estimant que «l’Algérie doit bénéficier de l’intérêt remarquable soutenu par les pays industrialisés au secteur énergétique national». Et d’ajouter qu’il «y a une demande s’adressant à l’Algérie ». Prenant en compte la crise ukrainienne, en plus des pressions s’exerçant sur l’approvisionnement en gaz, l’invité de la radio nationale a affirmé que «c’est le moment pour l’Algerie de saisir cette opportunité et avoir une contrepartie et d’obtenir des accords de partenariat avec l’Italie ou avec d’autres pays pour qu’ils viennent investir chez nous». D’autant plus qu’il y a une nouvelle reconfiguration au niveau de la géostratégique dans le monde, il faut tirer notre épingle du jeu et inviter les entreprises italiennes, à travers les récentes visites gouvernementales à ce qu’on investisse en Algérie », a-t-il souligné. Pour cela, a-t-il préconisé, les pré-requis doivent être basés sur l’amélioration du climat des affaires. Il recommande ainsi «l’accélération du rythme des réformes et la promulgation du nouveau code de l’investissement afin d’améliorer le climat des affaires et les conditions d’investissement en Algérie». Dans ce sillage, il a appelé «à la mise en en œuvre d’une loi sur les Zones franches, destinée à capter des investisseurs étrangers dans un espace d’extraterritorialité fiscale, douanière et monétaire». «La dernière visite du président italien en Algérie a été très importante sur le point de vue des hydrocarbures», a-t-il indiqué.
Malki Amar