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Traitement des déchets : 33 stations prévues sur le littoral et les Hauts-Plateaux

« L’utilisation de la technique des Centres d’enfouissement technique (CET) qui réduit les émissions de gaz nocifs pour la santé des citoyens a permis de mettre un terme à quelques trois milles (3000) décharges sauvages depuis l’année 2000 », a affirmé hier dimanche sur les ondes de la Chaîne Deux de la Radio nationale, le Directeur de la politique environnementale dans les espaces urbains au niveau du ministère de l’Environnement, Karim Baba. Celui-ci a mis à profit cette occasion pour annoncer « le projet de réalisation de trente-trois stations de traitements des déchetsménagers réparties sur les wilayas situées sur la bande littorale et les Hauts-Plateaux ».

Selon M. Baba, « ce projet entre dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la prolifération dans la nature du Lexivia dans l’objectif de protéger l’environnement en général mais aussi particulièrement les eaux souterraines ». Le traitement de ces rejets, explique-t-il, permettra également leur utilisation dans la production de l’énergie électrique et les engrais utilisés dans l’agriculture. A ce sujet justement, le Directeur de la politique environnementale dans les espaces urbains au niveau du ministère de l’Environnement n’a pas manqué de mettre en relief « les projets réalisés avec succès dans ce domaines ». Il citera d’ailleurs en exemple « le traitement de la décharge sauvage d’Oued Semmar qui fait office, aujourd’hui, d’un jardin après des années passées comme source de maladies pour les populations habitant les alentours ».

En fait, la réalisation de nouveaux projets n’empêche pas de parler des causes et des effets de ces décharges. Un chapitre d’ailleurs longuement abordé par Karim Baba qui a estimé que « la dégradation de l’environnement dans les villes est notamment due à la grande circulation automobile qui vient se joindre à l’existence d’unités industrielles dans les espaces urbains ». Une situation, ajoute-t-il, qui nécessite un contrôle de plus en plus rigoureux sur l’étendue des émissions de ces unités industrielles et la circulation automobile qui causent de grands problèmes de santé aux citoyens.

Devant cette situation, M. Baba a préconisé d’ « agir par la sensibilisation, comme le fait le ministère de l’Environnement actuellement via des campagnes visant à impliquer toutes les parties concernées dont les citoyens eux-mêmes ». Toujours au chapitre de la sensibilisation, M. Baba citera comme exemple des campagnes réussies, comme « l’organisation en Kabylie du concours du village le plus propre parallèlement au rôle très actif des comités de villages dans la collecte des déchets ménagers allant jusqu’à passer au tri dans certaines localités ».

Enfin, M. Baba a insisté sur la nécessité d’impliquer l’école car, estime-il, l’environnement est d’abord une question d’éducation. Ce qui l’amène d’ailleurs à appeler le ministère de l’Education nationale à organiser des campagnes de sensibilisation dans les écoles. 

Kamel Nait Ameur

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