Le Premier ministre poursuit ses consultations avec le patronat : Garantir le consensus sur la relance économique

Le Premier ministre Aïmène Benabderrahmane a lancé, il y a quelques jours, une série de consultations avec les différentes organisations patronales. Des consultations qui entrent dans le cadre du déploiement du plan de relance économique et qui visent de s’assurer de l’adhésion de l’ensemble des opérateurs, en sus d’entretenir le dialogue sur la mise en œuvre de ce plan et des obstacles auxquels sont confrontés les opérateurs. 

C’est ainsi que le  Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a reçu lundi une délégation de la Confédération nationale du patronat algérien, dirigée par Saïd Naït Abdelaziz, et composée des présidents de l’Union nationale des transporteurs et de l’Union nationale des investisseurs, propriétaires et exploitants de relais et stations-services ainsi que des opérateurs économiques. Cette rencontre a été l’occasion pour le Premier ministre de s’enquérir  de la vision des représentants de cette Confédération au sujet de la relance économique et les mécanismes efficaces permettant d’atteindre les objectifs du Plan d’Action du Gouvernement. Dans son intervention, Aimene Abderrahmane a renouvelé «l’engagement du Gouvernement à aller de l’avant en prenant en compte les orientations du Président de la République». Il s’agit, selon le Premier ministre, de la «création de tous les facteurs nécessaires permettant de bâtir  une économie forte et diversifiée ». Aïmene Abderrahmane fera savoir que «l’entreprise constituera le principal moteur de croissance en plus de la  démarche qui permettra de créer de la richesse et des  postes d’emplois et aura, ainsi, des répercussions positives sur le renforcement du pouvoir d’achat du citoyen». À leur tout, les membres accompagnant la délégation patronale ont, eux aussi, réaffirmé la «disponibilité des opérateurs économiques  à appuyer les efforts du Gouvernement dans cadre des réformes profondes de l’économie nationale à la lumière des instructions du Président de la République, en prenant en compte le développement d’un climat d’investissement transparent qui accorde toutes les facilités aux opérateurs économiques surtout celles relatives à l’accès au foncier industriel et à la réforme des systèmes bancaire et fiscal». La rencontre Aïmene Abderrahmane-Confédération nationale du patronat algérien a servi d’occasion pour aborder la nécessité de remettre en place la confiance entre toutes les composantes du cycle économique. D’autant plus que « le Gouvernement place parmi ses priorités le renforcement des canaux de communication permettant l’élimination de la culture de la rente et la récupération de la valeur du travail dans la société ». C’est la quatrième rencontre du genre que le Premier ministre tient en une semaine. Une série de rencontres inaugurée dimanche 17 avril lorsqu’Aimène Benabderrahmane a reçu une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) conduite par son Président, Kamel Moula. Cette rencontre a permis d’aborder les principaux défis qu’il importe de relever pour propulser la roue du développement économique. Outre  la sécurité alimentaire et sanitaire, les moyens permettant de rétablir l’échelle des valeurs et de valoriser la valeur et la place du travail au sein de la société, le Premier Ministre a réitéré «la  disponibilité du Gouvernement à œuvrer avec les opérateurs économiques en vue d’atteindre l’autosuffisance, de diversifier l’économie nationale et de promouvoir les exportations» ; et mis l’accent sur l’impératif de conjugaison des efforts pour renforcer la position régionale de l’Algérie en encourageant les partenariats gagnant-gagnant, en localisant la production et en augmentant le taux d’intégration, en plus de bénéficier des avantages compétitifs de l’économie algérienne.

Jeudi dernier, le premier ministre a reçu une délégation de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC). Les deux parties ont abordé les  préoccupations des opérateurs. Les participants à cette rencontre ont passé en revue tous les ateliers ouverts par le Gouvernement dans le cadre de la concrétisation de son plan d’action portant sur la mise en œuvre du Programme du Président de la République. Il s’agit essentiellement de l’instauration des conditions nécessaires permettant le décollage économique, en plus du soutien de la production nationale inscrit dans le cadre de la sécurité alimentaire et l’augmentation, davantage, des taux d’intégration dans la chaîne mondiale des valeurs, permettant à l’Algérie de renforcer sa position en tant qu’acteur régional. Les participants ont également abordé la révision des textes régissant l’acte d’investir en plus de l’accompagnement des entreprises à travers un climat d’affaires sain et transparent, dans le cadre d’une approche de concertation inclusive afin de bâtir une économie forte et diversifiée, en sus de débattre les voies permettant d’intégrer les activités informelles dans les circuits légaux. Le Premier Ministre a souligné «la nécessité d’accompagner les entreprises et satisfaire leurs besoins en matière de foncier industriel soulignant l’impératif de son exploitation optimale». Auparavant, Aïmene Abderrahmane a reçu une délégation de la Confédération des industriels et des producteurs algériens, conduite par le  président de la CIPA, Mohamed Abdelouahab Ziani. Les deux parties ont abordé les défis majeurs à soulever pour développer les secteurs stratégiques dans le cadre du Plan de relance de l’économie nationale. 

Amar Malki