En prévision de l’Aid El-Adha : Tous les moyens mobilisés pour stabiliser les prix du mouton
Tous les moyens nécessaires à l’augmentation la production du bétail et à la stabilisation des prix en prévision de l’Aid El Adha sont mobilisés, a affirmé, samedi, dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la première session du Conseil national de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni.
Le ministre a, toutefois, précisé que « le marché demeure libre et régi par plusieurs facteurs qui impactent les prix, mais le secteur s’est employé à assurer la disponibilité autant que faire se peut et couvrir la demande dans le but de stabiliser les prix ».
En fait, pour parvenir à cet objectif, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural intervient « à travers ses entreprises notamment le Groupe industriel Agro-logistique (Agrolog) qui suit le dossier, pour augmenter l’approvisionnement autant que possible et partant, couvrir la demande », explique M. Henni qui a fait état d’une demande nationale sur le bétail durant l’Aid El-Adha évaluée à 4 millions de têtes. Et d’assurer que les entreprises publiques qui ne peuvent pas fournir toute cette quantité ont tout de même pris les mesures nécessaires pour augmenter l’offre sur le marché. Sur un autre registre et évoquant les périmètres agricoles irrigués, M. Henni a fait savoir que « 200.000 hectares des périmètres irrigués sont destinés principalement à la céréaliculture, sur un total d’un million d’hectares destinés aux différentes filières ». Le secteur, explique-t-il, « procède actuellement à des corrections et à des opérations de régulation nécessaires permettant d’accompagner l’augmentation de la demande ces dernières années en raison de l’augmentation enregistrée de la densité de population ». Quant aux prix de certains produits agricoles, le ministre assure que « la baisse enregistrée actuellement sur les marchés était prévisible en raison de plusieurs indicateurs, en tête desquels l’entrée en force de la production saisonnière, ainsi que la politique de réduction des intermédiaires intervenant sur le marché et l’orientation vers la commercialisation directe des produits agricoles de l’agriculteur au consommateur ».
Abordant par ailleurs, le sujet de l’orge destinée aux éleveurs, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a fait remarquer que cette matière est disponible au niveau de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) via une contribution de l’Etat pour fournir cet intrant aux éleveurs durant les mois de décembre, janvier et février était de l’ordre de 4 milliards de dinars, en calculant le prix d’achat à 4500 DA/quintal et de vente à 2000 DA/quintal. Pour en bénéficier, précise-t-il, les éleveurs doivent soumettre tous les documents officiels à la commission de wilaya afin de prouver leur qualité d’éleveurs et le nombre de têtes de bétail dont ils disposent.
Akli Amor