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Lamamra reçoit le Directeur exécutif de l’Initiative de gestion de Crise : «L’Algérie est un acteur influent dans la paix»

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale résident à l’étranger a indiqué que «l’Algérie est un acteur influent dans toutes les démarches visant à consolider la paix et la stabilité, notamment dans son environnement géopolitique ». Au cours d’une audience avec le Directeur exécutif de l’Initiative de gestion de Crise (Crisis Management Initiative-CMI), relevant de la Fondation « Martti Ahtissari Peace Foudation », l’un des principaux centres intellectuels en Finlande et dans le monde, en matière de médiation pour le règlement des conflits à l’échelle internationale, Ramtane Lamamra a affirmé « l’Algérie est un acteur influent dans toutes les démarches visant à consolider la paix et la stabilité, notamment dans son environnement géopolitique, à travers la redynamisaton du rôle des pays du voisinage dans le règlement des conflits dans la région et la promotion des solutions africaines aux problèmes africains ». 

De son côté, le Directeur exécutif de la CMI a salué le rôle prépondérant de l’Algérie dans le règlement des conflits, notamment dans la région, saluant par la même ses positions de principe prônant les règlements pacifiques, la voie du dialogue et la non-ingérence dans les affaires internes des pays, outre son rôle dans la défense des causes justes et des intérêts des pays et des peuples africains et arabes. Nonton que la rencontre a permis « de passer en revue les derniers développements sur la scène internationale, en tête desquels la situation en Libye, au Mali, au Sahara occidental, en Palestine, ainsi que la crise en Ukraine et ses retombées sur tous les pays », précise un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 

Notons que le chef de délégation de la fondation finlandaise Crisis Management Initiative (CMI), Janne Taalas a également pris part à une conférence sur « Les retombées du conflit en Ukraine à l’échelle internationale », organisée par l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI). Une rencontre au cours de laquelle il a, une nouvelle fois, souligné l’engagement et les efforts de l’Algérie pour la résolution des différends sont salutaires et doivent inspirer d’autres pays à faire de même au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU.

« Le système actuel du Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas conçu pour faire face aux conflits que nous connaissons de nos jours, encore moins pour les prévenir. Il a été conçu uniquement pour maintenir l’équilibre entre les pays membres et le reste des Etats. Cet avis est partagé même par le SG de l’ONU, Antonio Guterres », a expliqué M. Taalas.Saluant, dans le même contexte, les appels incessants de l’Algérie au désarmement nucléaire et le professionnalisme de ses diplomates au niveau des instances internationales en faveur de la paix, le diplomate finlandais a souligné que « la conception d’un nouveau système au sein du Conseil de sécurité est désormais faisable, à la faveur de la prise de conscience des Etats du caractère brusque de la résurgence des guerres ». Autre facteur qui devrait inciter les Etats et décideurs politiques à trouver un nouveau mécanisme à même de faciliter la résolution des différends de façon pacifique, « les retombées de la guerre sur les populations du monde entier », relève le conférencier. Dans le même registre, le chef de délégation du CMI a fait observer que « la résurgence des guerres et conflits a fait revenir quelque part le monde en arrière ». Poursuivant son plaidoyer en faveur de la résolution des conflits de façon pacifique, le conférencier a indiqué qu’outre les enjeux géopolitiques, les guerres viennent aussi à bout des ressources financières des pays impliqués dans ces conflits. Saluant, enfin, les organisations indépendantes qui œuvrent sans relâche pour le triomphe de la paix à travers le monde en dépit des difficultés qu’elles rencontrent dans l’accomplissement de leurs missions, M. Taalas a invité « les leaders du digital et du numérique à contribuer à cet objectif noble ». « La technologie et les réseaux sociaux sont malheureusement le pire ennemi de la paix en cette époque. L’on déclenche et attise les guerres à travers ces technologies et réseaux sociaux », a-t-il regretté.

Salim Abdenour

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