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Déficit pluviométrique : Le niveau des barrages au plus bas à l’Est

Les  barrages d’Ain Dalia et de Chafia dans les wilayas de Souk Ahras et El Tarf sont  pratiquement à sec en raison du déficit pluviométrique. C’est là, l’une des conséquences directes du changement climatique.

En effet la sécheresse qui sévit depuis des mois dans plusieurs wilayas de la région est du pays, Souk Ahras  et El Tarf entre autres, s’est répercutée sur les quantités d’eau emmagasinées. Le niveau des barrages d’Ain Délia et de Chafia, Mexa et Bougous, sont  au plus bas de leurs niveaux. Une  situation qui  inquiète à plus d’un titre, les autorités locales de ces wilayas.  Si le barrage d’Ain Dalia, d’une capacité théorique de 76 millions de mètres cubes, n’est, aujourd’hui, qu’à six millions de mètres cubes, la situation est identique pour les trois barrages de la wilaya d’El Tarf, qui totalisent une capacité de stockage de plus de 250 millions de mètres cubes.  Le niveau de ces réserves d’eau va en baissant, en raison du stress hydrique qui prévaut. C’est pourquoi les pouvoirs publics dans ces wilayas s’échinent à trouver les solutions les plus appropriées à l’insuffisance des ressources hydriques. Pour ce faire,  dans la wilaya de Souk Ahras, on privilégie l’utilisation des eaux souterraines et on recourt aux transferts depuis les autres ouvrages hydrauliques de la région. Dans ce contexte,  les responsables des services concernés multiplient les sorties d’inspection pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de forages et de creusement de puits profonds. De même pour les autorités locales de la wilaya d’El Tarf où, les travaux de construction du barrage Boukhroufa, dans la daïra de Bouteldja (El Tarf), font l’objet d’un rigoureux suivi. D’une capacité globale de 125 millions de m3,  cette structure est destinée à assurer la protection d’une partie de la plaine d’El Tarf contre les inondations, à valoriser les ressources en eau et à participer au développement économique et social de la région. Pour rappel, des ouvrages ont été  inscrits par la tutelle dans le programme d’urgence au profit des wilayas de Souk Ahras, Tébessa, El Tarf, Annaba, Sétif et Bordj Bou Arreridj, entre autres. En attendant la clémence de dame nature, les responsables du secteur insistent sur la nécessité d’économiser l’eau et sur son utilisation de manière rationnelle pour éviter les perturbations d’approvisionnement. Pour se faire les responsables de l’Algérienne Des Eaux dans ces wilayas ont opté pour la rationalisation  de la  distribution d’eau potable. Une gestion avec parcimonie des quantités mises à leur disposition, pour une alimentation plus équitable afin de satisfaire la demande des ménages dans ces wilayas.

Sofia Chahine

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