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Université : Du nouveau pour le Master et le Doctorat

Le Gouvernement vient d’introduire dans les modes de formation universitaires et les critères d’accès aux études de premier, deuxième et troisième cycles.  

Le Décret exécutif n° 22-208 du 5 juin en cours fixant le régime des études et de la formation en vue de l’obtention des diplômes de l’enseignement supérieur, vient de clarifier certaines questions notamment celles relatives à l’enseignement à distance. Ce système adopté en Algérie suite à l’émergence de la pandémie du Covid 19 es ainsi cadré et réglementé pour permettre une complémentarité avec le présentiel via de nombreux modes  que ce soit enhybride, la formation en mobilité, la formation délocalisée et la formation en alternance.

En ce qui concerne l’accès à la formation universitaire, le texte introduit la possibilité de reprendre les études après interruption due aux contraintes de travail et définit les conditions et les modalités d’accès aux formations du deuxième cycle. En effet, l’article 15 stipule que l’accès à la formation supérieure de second cycle est ouvert aux candidats titulaires du diplôme de licence ou d’un diplôme étranger reconnu équivalent.

L’accès à la formation supérieure de second cycle est ouvert par voie de concours sur titre ou sur épreuves, dans la limite des places pédagogiques disponibles. La durée de la formation en vue de l’obtention du diplôme de master est fixée à deux (2) années, soit quatre (4) semestres.

De son côté, après une longue période d’attente d’une organisation minutieuse, l’accès à la formation de troisième cycle (doctorat) vient de voir ses modalités bien précisées. Un accès ouvert, par voie de concours national sur épreuves écrites. L’article 40 du décret précise que les candidats titulaires doivent être détenteurs du diplôme de baccalauréat, du diplôme de licence, du diplôme de master ou du diplôme d’ingénieur d’Etat, ou du diplôme d’architecte ou du diplôme de docteur vétérinaire et du diplôme sanctionnant un parcours de formation dont la durée est fixée à cinq années assurée par les écoles normales supérieures (ENS), ou des diplômes étrangers reconnus équivalents.

Ces diplômes sont obtenus avec le préalable de réalisation de programmes et de projets de recherche divers, nationaux et internationaux. Dans le souci de conférer à ces travaux un caractère de recherche scientifique, le ministère de l’Enseignement supérieur implique les laboratoires de recherche auxquels est mobilisé un financement d’appoint, dans le cadre du budget alloué à larecherche scientifique et au développement technologique. A noter également que ces formations de troisième cycle peuvent, selon l’article 47, être parrainées et soutenues par un financement ou par d’autres formes d’appui émanant d’organismes et d’établissements publics ou privés, de personnes morales de droit public ou privé ou de personnes physiques.

Ce souci d’adapter les formations à l’environnement socio-économique incombe enfin, selon l’article 6, à une commission qui sera mise en place auprès du ministre chargé de l’enseignement supérieur chargée  de l’habilitation des offres de formation. Elle a également la charge d’étudier les demandes d’habilitation et de renouvellement des offres de formation préalablement expertisées par les comités pédagogiques nationaux des domaines et des filières et enfin de vérifier le respect de la cohérence nationale des offres de formation conformément à la politique nationale de l’enseignement supérieur. 

Akli Amor

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