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Journée mondiale des réfugiés : L’Algérie réaffirme ses engagements dans le respect des droits de l’Homme

«L’Algérie traite le phénomène des migrations et des réfugiés dans le respect le plus strict des droits de l’Homme ». C’est ce qu’a indiqué à partir de Turquie la membre de l’Assemblée populaire nationale, Farida Ilimi. Intervenant lors de la conférence parlementaire internationale sur les Pactes mondiaux sur les migrations et les réfugiés, la parlementaire a insisté sur «la nécessaire coordination internationale pour la gestion de cette crise». Elle a ajouté que «l’Algérie, sous la direction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde une grande importance aux dimensions humanitaires dans le traitement de ce phénomène qui touche beaucoup les catégories vulnérables comme les enfants, les femmes et les personnes âgées, souvent exposées à diverses formes d’exploitation », rappelant que «l’Algérie a adhéré à la plupart des chartes et conventions internationales sur les droits de l’Homme». La députée a également appelé à «l’impératif de remédier aux causes des migrations qui sont souvent dues à l’instabilité politique, aux conflits armés, au terrorisme, à la criminalité organisée et à la pauvreté. Elle a indiqué que «la gestion de cette crise complexe exige la conjugaison et la coordination des efforts de la communauté internationale », mettant en avant «les efforts consentis par l’Algérie qui ont abouti à la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, outre son rôle aux côtés des pays voisins dans l’instauration de la paix en Libye, et son appel à inclure la question des migrations dans les politiques du développement national et régional, en adéquation avec les objectifs du développement durable 2030». La députée a également relevé «la nécessité de trouver des solutions efficaces pour éviter les crises, notamment à travers le soutien au développement et la coordination entre les pays d’origine et d’accueil en ce qui a trait au retour et à  l’admission des migrants dans le cadre d’accords bilatéraux », mettant en garde contre «les discours haineux et toutes formes de discrimination contre les migrants».

De son côté, Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a indiqué dans un message à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, apporte du nouveau en améliorant le niveau des services fournis aux réfugiés pour préserver que «l’Algérie demeure soucieuse de poursuivre ses efforts en vue d’améliorer le niveau des services et des structures mis à la disposition des réfugiés». Et d’ajouter que «l’Algérie œuvre à leur assurer le droit au soin partant du principe de non rapatriement forcé des ressortissant se trouvant sur son territoire, en vue de préserver la dignité des réfugiés». L’Algérie, rappelle le Conseil national des droits de l’homme a, depuis le recouvrement de sa souveraineté nationale, œuvré pour la promotion des droits de l’homme en adhérant au Traité relatif au statut des réfugiés en 1963 en créant un bureau des réfugiés et des apatrides, en plus de l’adoption  du traité de l’Union africaine sur les questions relatives aux réfugiés». L’Algérie, ajoute le conseil national des droits de l’homme, a mis en avant les efforts déployés par les institutions de l’Etat et de la société civile ainsi que le partenariat avec le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) en vue de répondre à leurs besoins en prenant en compte les chartes internationales des droits de l’homme, sachant que l’Algérie était parmi les premier à avoir adhérer et suivant l’Agenda mondial du développement durable africain s’étalant entre 2030 2063. La même source a indiqué que «le national des droits de l’homme met également en avant le rôle important de la société civile nationale et ses efforts colossaux qui méritent d’être salués. Il s’agit particulièrement des services fournis par l’Algérie aux réfugiés, compte tenu de ses convictions du devoir d’aide à fournir  au réfugié pour qu’il puisse reconstruire sa vie». À l’instar du reste du monde et de la communauté internationale, l’algérien célèbre la Journée mondiale des réfugiés dans un contexte international instable, marquée par l’explosion du phénomène  des réfugiés fuyant les crises mondiales ayant entraîné un nombre énorme de réfugiés estimé à des dizaines de millions». «Des niveaux alarmants placent la communauté internationale face à une véritable impasse», déplore le CNDH, estimant que «la célébration de cette journée était une occasion pour rappeler la souffrance des réfugiés dans le monde et une station à travers laquelle nous cherchons à développer les mécanismes nationaux permettant d’assurer une harmonie avec les principes de protection prévus par les règles du droit international humanitaire». Cette instance humanitaire « œuvre «à ouvrir un espace de discussion aux acteurs sur les moyens d’améliorer la situation des réfugiés et de les protéger conformément aux obligations internationales de notre pays en matière de protection des réfugiés et des demandeurs d’asile, outre la formation des personnes en charge des affaires des réfugiés», ajoute la même source, réitérant son appel «à œuvrer de concert afin de garantir l’accès des réfugiés à la protection, à la prise en charge sanitaire et à l’enseignement».

Amar Malki

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