Université : Quatre nouvelles spécialités pour s’adapter au marché du travail
«L’année universitaire 2022-2023 sera marquée par quatre nouveaux parcours universitaires proposés exclusivement aux détenteurs du Bac technique mathématique», a indiqué hier le Directeur général de la Formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Djamel Boukezzata. S’exprimant sur les ondes de la chaine 3 de la Radio algérienne, le même responsable a expliqué que ces nouvelles formations comprennent des cursus en génie civile, le génie mécanique, le génie électrique et le génie des procédés», soulignant que « ces nouvelles spécialités seront enseignées dans trois établissements universitaires». Il s’agit, selon l’intervenant, de l’Université de Blida 1, celle de Sétif 1, et enfin l’Université des sciences et technologies d’Oran Mohamed Boudiaf, USTOMB. Il a également annoncé que «d’autres parcours sont proposés aux nouveaux bacheliers à partir de la prochaine année universitaire». Selon Boukezzata, «deux formations d’ingénieur seront dispensées aux futurs étudiants. «La première est une spécialité en informatique tandis que la seconde en sciences et technologies, en plus de l’intégration d’une formation LMD au niveau de la faculté de pharmacie, qui concerne l’industrie pharmaceutique et les auxiliaires en pharmacie», a indiqué Boukezzata, qui explique que «le lancement de ces formations est dicté par le besoin d’adaptation des formations universitaires au marché du travail. Par ailleurs, la formation dans le domaine de l’agronomie sera, désormais, dispensée dans le Sud algérien, très précisément dans les wilayas d’Adrar et d’El Oued. Le Directeur de la Formation a annoncé que «le réseau des écoles supérieures va être consolidé par l’ouverture de l’École nationale supérieure d’agronomie saharienne, à Adrar et El Oued, en plus de la révision de la carte de la formation vétérinaire». «Dans une démarche participative avec le ministère de l’Agriculture, nous nous sommes mis d’accord pour étendre la formation desvétérinaires à six ans, au lieu de cinq ans. Cette mesure est applicable aussi bien pour l’École nationale vétérinaire que pour les instituts domiciliées dans les universités», a-t-il précisé. Et d’ajouter que «le parcours « information et communication » ne sera plus un sous-domaine des Sciences et humaines et sociales. Abordant la question liée au statut des spécialistes d’information et Communication, le représentant du MERS fera savoir qu’«il sera un domaine à part entière à partir de la rentrée universitaire 2023-2024». «Nous avons été saisis par les autorités publiques pour revoir le contenu de cette spécialité et l’extraire du sous-domaine des sciences humaines et sociales, surtout avec l’avènement des nouvelles technologies », a-t-il expliqué.
Amar Malki