Actualité

Agence nationale des déchets : Cap sur le tri sélectif

La Directrice de la gestion intégrée des déchets au sein de l’Agence nationale des déchets, Barsa Fatima-Zohra, a indiqué hier que «le volume de déchets ménagers collectés pendant l’Aïd al-Adha dépassait 340 mille tonnes». Invitée à s’exprimer sur les ondes de la chaine 1 de la Radio nationale, la responsable de l’AND a affirmé que «les opérations de sensibilisation de l’agence au cours des dernières années ont contribué à la levée réussie de ces déchets, qui ont précédemment déformé l’aspect esthétique des blocs résidentiels, notamment durant des périodes exceptionnelles telles que l’Aïd al-Adha ». Il a également noté que «les collectivités locales ont prévu des programmes spéciaux pour éliminer ce type de déchets, en coordination avec certains acteurs qui ont participé à ce processus, qui a été couronné de succès grâce au comportement des citoyens également ayant agi rationnellement à l’élimination de leurs déchets, comme les peaux des moutons sacrifiés représentant une valeur économique considérable, en particulier pour les institutions qui valorisent ces déchets». L’invitée de la Radio a expliqué que «le secteur des déchets est particulièrement important et contribue à l’accélération économique et sociale et préserve l’environnement », révélant que «le système de tri sélectif des déchets sera bientôt lancé au niveau des grands quartiers dans trois wilayas pilotes, avant d’être progressivement élargi au reste des wilayas». Elle a également ajouté que «ce système améliorera l’efficacité des processus de valorisation des déchets, en particulier ceux réalisés par les 14.000 établissements impliqués dans le recyclage». «L’Algérie produit annuellement plus de 13 millions de tonnes de déchets ménagers, dont seulement 30% sont récupérés », a expliqué la même responsable, déplorant que «seulement 9,83% des 30% de déchets ménagers récupérables sont réellement valorisés». L’intervenante a également noté que «l’objectif du secteur de l’environnementest de valoriser 30 % des déchets ménagers, 80 % des déchets dangereux et 50 % des déchets persistant d’ici 2035». Et d’ajouter que «d’exploitation à 100% de toutes les capacités permettra d’engranger environ 150 milliards de dinars par an », révélant que «l’Agence nationale des déchets prépare actuellement des études sur le recyclage des déchets dangereux pour les investisseurs, afin de les encourager à s’engager dans cette filière, d’autant plus que la plupart d’entre eux sont orientés vers la valorisation des déchets non dangereux».

Amar Malki

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *