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Athlétisme : Djamel Sedjati Vice-champion du monde 

L’Algérien Djamel Sedjati entre dans l’Histoire. Dans la nuit du samedi à dimanche, l’enfant de Tiaret est devenu le vice-champion du monde du 800m, à l’occasion des mondiaux d’Eugène (Oregon), alors que l’autre Algérien de cette finale très technique, Slimane Moula, a terminé à la 5e positon, devant le Français Gabriel Tual. 

Sedjati, est arrivé en seconde position avec un chrono de 1m 44s 14’, devant le Canadien Marco Arop (1:44.28), 3eme. Le vainqueur de la course, Emmanuel Korir, déjà champion olympique, a réalisé un chrono de 1:43.71, prenant d’un cheveu la première place devant Sedjati. Admirable de courage et de volonté, ce dernier a terminé très fort derrière ce championnat du monde, malgré la présence de Kenyans dominateurs. Comme Taoufik Makhloufi sur 1500m à Doha en 2019, Sedjati a pris l’argent en profitant du dernier virage pour se replacer et aller coiffer le Canadien Arop sur les derniers mètres. Il met, aussi, fin à une disette qui a duré 19 ans depuis la dernière médaille dans cette épreuve du 800m, puisqu’il faut remonter à 2003 pour trouver la médaille d’or remportée à Paris par Djabir Garni.  Sedjati s’était affirmé, déjà, il n’y a pas si longtemps, soit lors des Jeux méditerranéens Oran-2022, signant le retour en force du demi-fond algérien dans les grandes compétitions. Il avait remporté la médaille d’or avec un chrono de 1:44.52. « Les JM d’Oran sont une étape préparatoire pour les Mondiaux aux Etats Unis. Cette médaille va me motiver davantage pour réaliser une grande performance lors de ce rendez-vous », avait-il assurée alors. Et voilà que la promesse est tenue lors du rendez-vous américain, dans lequel l’Algérie a engagé sept athlètes. A 23 ans, Sedjati et Moula ont une belle carrière devant eux et pourraient progresser encore dans les années à venir. Ce sont, de par les avis unanimes, deux athlètes sur lesquels l’Algérie comptera davantage afin de retrouver la place qui lui sied, après une période de passage à  vide qui n’a que trop duré.

Abderrahim Mahious

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