Culture

Décès de la comédienne Farida Saboundji à l’âge de 92 ans : La fleur du théâtre algérien n’est plus

La comédienne Farida Saboundji, une des figures marquantes du cinéma algérien connue notamment pour ses rôles dans les feuilletons télévisés, est décédée hier à l’âge de 92 ans, a a annoncé, hier, ministère de la Culture et des Arts .

Née en 1930, Farida Saboundji, est l’une des actrices les plus appréciées et célèbres pour ses performances singulières, alliant gestuelle et parole et surtout son accent « algérois » dans ses nombreux rôles de « Dame de fer » qu’elle incarne admirablement. Avec un long parcours de 50 années vouées au théâtre et au petit écran, la comédienne qui a commencé sa carrière artistique à l’âge de 13 ans  dans le théâtre radiophonique, compte à son actif plusieurs prestations aux côtés de grands acteurs, à l’image de Mahieddine Bachtarzi, Ahmed Ayad (Rouiched) ou encore Mohamed Touri.  Elle a joué dabs des pièces classiques au TNA et célèbre pour ses rôles au cinéma, notamment Les folles années du twist de Mahmoud Zemmouri (1983), Bab el web de Merzak Allouache (2005) and Maintenant ils peuvent venir de Salem (2015). À la télévision l’actrice est connue pour son rôle dans la série « El Massir » de Djamel Fezzaz (1989).  En 2017, Farida Saboundji a été décorée de la Médaille de l’ordre du mérite national au rang de « Djadir ».

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé, en cette douloureuse circonstance, un message de condoléances à la famille de la comédienne. « C’est avec une grande affliction et tristesse que j’ai appris la nouvelle de la disparition de la défunte Farida Saboundji », lit-on dans le message de condoléances du Président Tebboune. « En cette douloureuse circonstance, nous faisons nos adieux à un nom célèbre parmi les grands comédiens algériens. La défunte a gagné, avec une élite de comédiens, l’estime et le respect du public, à travers les œuvres théâtrales et cinématographiques de haute facture qu’elle a interprétées, s’érigeant ainsi en exemple pour des générations de comédiens », souligne le président de la République. « Tout en se résignant à la volonté d’Allah, je tiens à adresser à la famille de la défunte, ainsi qu’à la famille artistique et culturelle, mes sincères condoléances et mes profonds sentiments de compassion et de sympathie, priant Allah, Tout-Puissant, d’entourer la défunte de Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis et de prêter aux siens patience et réconfort. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons », a-t-il conclu son message.

R.C.

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