ONU : L’Algérie soutient l’adhésion de la Palestine en tant que 194eÉtats
La Palestine a lancé, il y a quelques semaines, une campagne pour son adhésion à l’ONU en tant que 194e État de l’organisation multilatérale. Une démarche dont l’objectif est de garantir une assise pour les efforts de la Palestine pour une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien et la reconnaissance de l’État de Palestine dans les frontières de 1967. Une démarche dans laquelle, la Palestine peut pleinement compter sur le soutien de l’Algérie. C’est dans ce contexte que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a exprimé samedi «le soutien de l’Algérie à la demande soumise par le Président palestinien au Secrétaire Général de l’ONU pour que la Palestine obtienne la qualité d’Etat membre à part entière des Nations unies». Prenant part à la réunion ministérielle du Comité du Mouvement des Pays non-alignés sur la Palestine, Lamamra a indiqué que «l’admission de la Palestine contribuera au règlement de la question palestinienne et mettra la puissance occupante devant ses responsabilités», déplorant que «le silence de la communauté internationale et les politiques du fait accompli sapent tout espoir d’un règlement définitif et juste de la question palestinienne». Rappelant la position de principe de l’Algérie en faveur du «droit inaliénable et imprescriptible du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec Al Qods Charif comme capitale», le chef de la diplomatie algérienne a souligné que le prochain Sommet arabe d’Alger constituera une étape importante pour faire avancer le dossier de la réconciliation inter-palestinienne et relancer le processus de paix au Moyen-Orient».
Notons que la question palestinienne sera au cœur du Sommet arabe prévu à Alger les 1er et 2 novembre prochain. L’objectif de ce sommet est de relancer l’action arabe commune et de réunifier les rangs arabes autour des grandes questions arabes, notamment la question palestinienne. Il s’agit dans ce sens que relancer l’Initiative arabe de paix qui promeut une solution à deux État avec un État de Palestine sur les frontières de 1967 et traite d’autres questions comme celle du retour des réfugiés.
Salim Abdenour