DébatsLa Chronique

À un « melon », une Meloni (*) et demi

Quand un néocolonialiste provoque une fasciste c’est un peu comme se prendre un bus en pleine figure. Et il est préférable de boucher les oreilles du monde qui est déjà aveugle tant le choc est fort et qu’il s’agit de droits humains et de spoliation de tout un continent. Il devient surtout urgent de réveiller l’Afrique. Que ses enfants reprennent leur continent au lieu d’aller voguer sur leurs pirogues sur les mers à la Ulysse. Et Georgia Meloni sait de quoi elle parle. « Honte à vous ! Parce que les Africains quittent leur continent à cause de votre politique en Afrique » lancera-t-elle en s’adressant au président français qui semble avoir pris « le melon » comme on dit. Fraichement élue, la « Donna » vide son sac et passe un savon à Macron qui en prend pour son grade. Pauvre Manu, il ne fallait surtout pas provoquer une tigresse. « La France imprime la monnaie de 14 pays africains en faisant travailler les enfants dans les mines au Niger où elle extrait 30% de l’uranium qui sert à faire fonctionner les centrales nucléaires pendant que 90% de Nigériens vivent sans électricité » crache-t-elle. « Parce que les Africains quittent leur continent à cause de votre politique en Afrique.  La solution n’est pas de déplacer les Africains vers l’Europe mais de libérer l’Afrique de certains européens ».

Voilà une « fasciste » qui replace le débat : Le problème n’est pas tant d’empêcher les Africains d’entrer en Europe, mais de les laisser vivre en paix chez eux, et surtout de leur laisser leurs richesses.

(*)Meloni en italien les melons

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *